Théoricien du terrorisme, l’homme dans l’ombre de Ben Laden a façonné durant quarante ans le djihad mondial. Ses dix années à la tête d’Al-Qaïda ont en revanche révélé un leader peu charismatique, incapable d’empêcher l’émergence de l’État islamique.
L’Égyptien Ayman al-Zawahiri, l’un des cerveaux des attaques du 11 septembre 2001 contre les États-Unis, a été tué dimanche par deux missiles, alors qu’il se trouvait dans la capitale afghane, où il s’était réfugié. Le président états-unien Joe Biden, qui l’a annoncé lundi soir, avait donné son feu vert à l’attaque il y a une semaine.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats du 13 novembre 2015 ont écrit leurs sentiments. Le procès terminé, Roman raconte sa colère d’avoir vu les trois condamnés libres entrer dans le café où les victimes se réunissaient le soir du verdict.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats du 13 novembre 2015 ont écrit leurs sentiments. Le procès terminé, Jessica raconte comment la justice, pour elle, sera rendue quand le montant de son allocation adulte handicapée ne sera plus corrélé à sa vie de couple.
La veille de la Marche des fiertés, un attentat terroriste a été perpétré contre des personnes homosexuelles en Norvège, tuant deux personnes et en blessant une vingtaine d’autres. En France, dans un contexte de poussée historique de l’extrême droite, on s’inquiète des répercussions possibles.
Les avocats de Yassine Atar ont dénoncé les dérives de la justice antiterroriste dont le principal reproche vis-à-vis de leur client serait d’être le frère du commanditaire des attentats parisiens et bruxellois. En conséquence, ils ont plaidé l’acquittement.
Payton Gendron, le terroriste d’extrême droite qui a tué dix personnes à Buffalo (États-Unis) le 14 mai, a publié un manifeste qui mérite d’être comparé avec celui de Brenton Tarrant, auteur néo-zélandais de l’attentat de Christchurch. En s’inscrivant dans une continuité historique du suprémacisme blanc meurtrier, il appelle aussi à le prolonger.
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
Plusieurs mineurs se retrouvent impliqués dans des affaires de terrorisme d’ultradroite ces dernières années. Mediapart révèle le cas d’un groupuscule et de son leader récemment interpellés.
Devant la cour d’assises, la femme qui, au péril de sa vie, a amené les policiers à Abdelhamid Abaaoud, et l’un des commissaires ayant conduit l’enquête ont raconté les cinq jours qui ont évité un nouvel attentat au lendemain du 13-Novembre.
Durant 22 minutes, la cour d’assises spécialement composée s’est transportée vendredi, d’abord par le son, ensuite par l’image, au Bataclan. Avec les commentaires du président Périès rendant compte de l’ampleur de la tragédie. Récit d’une audience en apnée.
Après avoir fait valoir son droit au silence durant une partie de l’après-midi, Salah Abdeslam a finalement répondu à une avocate des parties civiles. Le 13 novembre 2015, il n’a pas enclenché son gilet explosif, « ni par lâcheté ni par peur », mais parce qu’il « ne voulait pas ».
Jamais un accusé n’avait été aussi loin dans ses déclarations. Mais parce qu’il l’avait annoncé et surtout parce qu’il est contraint dans des conflits de loyauté avec les autres hommes dans le box, les aveux de Mohamed Abrini au procès des attentats du 13-Novembre n’ont pas eu la portée espérée.
Pendant toute la durée du procès des attentats du 13-Novembre, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Christophe Naudin, un rescapé du Bataclan, explique pourquoi désormais il souhaite être confronté aux images de l’attentat.
Souvent soupçonné mais jamais condamné, le religieux fondamentaliste fait de nouveau face à la justice début avril, pour son activité pendant ses années passées en Syrie. Sauf que pendant cette période, il transmettait des informations aux renseignements français et belge. Mediapart retrace le parcours d’un homme insaisissable.
La cour d’assises spécialement composée a condamné les trois hommes dans le box à des peines allant de 8 à 13 ans de prison. Le quatrième accusé, commanditaire de l’attentat et présumé décédé en Irak, a écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.