Payton Gendron, le terroriste d’extrême droite qui a tué dix personnes à Buffalo (États-Unis) le 14 mai, a publié un manifeste qui mérite d’être comparé avec celui de Brenton Tarrant, auteur néo-zélandais de l’attentat de Christchurch. En s’inscrivant dans une continuité historique du suprémacisme blanc meurtrier, il appelle aussi à le prolonger.
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
Plusieurs mineurs se retrouvent impliqués dans des affaires de terrorisme d’ultradroite ces dernières années. Mediapart révèle le cas d’un groupuscule et de son leader récemment interpellés.
Devant la cour d’assises, la femme qui, au péril de sa vie, a amené les policiers à Abdelhamid Abaaoud, et l’un des commissaires ayant conduit l’enquête ont raconté les cinq jours qui ont évité un nouvel attentat au lendemain du 13-Novembre.
Durant 22 minutes, la cour d’assises spécialement composée s’est transportée vendredi, d’abord par le son, ensuite par l’image, au Bataclan. Avec les commentaires du président Périès rendant compte de l’ampleur de la tragédie. Récit d’une audience en apnée.
Après avoir fait valoir son droit au silence durant une partie de l’après-midi, Salah Abdeslam a finalement répondu à une avocate des parties civiles. Le 13 novembre 2015, il n’a pas enclenché son gilet explosif, « ni par lâcheté ni par peur », mais parce qu’il « ne voulait pas ».
Jamais un accusé n’avait été aussi loin dans ses déclarations. Mais parce qu’il l’avait annoncé et surtout parce qu’il est contraint dans des conflits de loyauté avec les autres hommes dans le box, les aveux de Mohamed Abrini au procès des attentats du 13-Novembre n’ont pas eu la portée espérée.
Pendant toute la durée du procès des attentats du 13-Novembre, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Christophe Naudin, un rescapé du Bataclan, explique pourquoi désormais il souhaite être confronté aux images de l’attentat.
Souvent soupçonné mais jamais condamné, le religieux fondamentaliste fait de nouveau face à la justice début avril, pour son activité pendant ses années passées en Syrie. Sauf que pendant cette période, il transmettait des informations aux renseignements français et belge. Mediapart retrace le parcours d’un homme insaisissable.
La cour d’assises spécialement composée a condamné les trois hommes dans le box à des peines allant de 8 à 13 ans de prison. Le quatrième accusé, commanditaire de l’attentat et présumé décédé en Irak, a écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, le ministère public a requis 7 à 14 ans de prison contre les trois accusés dans le box. De quoi nourrir l'amertume des parties civiles, déjà échaudées par le déroulé du procès.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, les agents de la DRPP ont reconnu avoir été en contact direct avec Adel Kermiche trois semaines avant qu’il ne tue le père Hamel. Ils l’avaient caché en 2018 à la police des polices qui les avait interrogés après que Mediapart eut révélé des ratés dans leur surveillance du terroriste.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, l’audition de la mère d’un des deux assassins du père Hamel s’est déroulée sous le regard compatissant de la sœur du prêtre, et face aux questions de magistrats cherchant à étouffer les polémiques.
Roseline Hamel, sœur du prêtre assassiné, et Guy Coponet, le paroissien grièvement blessé, ont livré des témoignages empreints d’humanité et de sagesse. Une audience rare, dans un procès d’attentat, où il a été plus question d’amour que de haine.
La direction du renseignement de la préfecture de police, qui a cherché à étouffer un raté à la suite de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, ne s’était pas pressée pour fournir à la justice les notes que celle-ci lui demandait après la tuerie de « Charlie Hebdo ».
Appelés à témoigner au procès de l’assassinat du père Hamel, qui a démarré lundi, les agents du service de renseignement de la préfecture de police de Paris se sont fait porter pâles. Mediapart révèle le contenu de l’enquête de l’IGPN consacrée à la dissimulation de leur raté dans le suivi de l’un des terroristes.