Et soudain une bénévole des Restos du cœur empêcha un attentat
Devant la cour d’assises, la femme qui, au péril de sa vie, a amené les policiers à Abdelhamid Abaaoud, et l’un des commissaires ayant conduit l’enquête ont raconté les cinq jours qui ont évité un nouvel attentat au lendemain du 13-Novembre.
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ElleElle apparaît en ombre chinoise. Derrière un paravent, en visioconférence. Sa voix, déformée par un brouilleur, contribue à livrer un témoignage impersonnel. Loin de la force émotionnelle conférée à ceux livrés à la barre, en chair et en os. Si cette pratique tend, hélas, à se généraliser lors des procès jugeant d’actes de terrorisme, cette fois, personne ne songera à le lui reprocher. La justice et, plus généralement, la société doivent protéger la femme qui s’apprête à témoigner. Au lendemain du 13-Novembre, elle a contribué à empêcher une nouvelle tuerie. Depuis, elle a dû changer de vie pour intégrer un programme de protection des témoins créé spécialement pour elle.