Empêtré dans ses contradictions, entre la volonté d’assurer sa réputation et une volonté d’atténuer la perpétuité qu’on lui promet, l’unique survivant du commando du 13-Novembre a livré sa version de son embrigadement djihadiste.
Guillaume Kapo, suspecté d’avoir été l’un des geôliers des otages français de l’État islamique, fait l’objet de deux mandats d’arrêt. La justice sait parfaitement où il est : dans une prison syrienne. Mais la France ne veut pas le rapatrier.
À partir des interrogatoires par le renseignement américain de deux des « Beatles » de l’État islamique, Mediapart retrace l’histoire de ce quatuor de djihadistes britanniques à qui l’on reproche l’enlèvement, la séquestration et la décapitation d’une trentaine d’otages en Syrie.
Interrogés par le renseignement américain, deux djihadistes britanniques ont identifié les émirs ayant piloté en 2014 la libération, contre le versement de rançons, des otages français de l’État islamique. Ce sont les mêmes que ceux qui planifieront un an plus tard la tuerie parisienne.
Au procès des attentats du 13-Novembre, le premier des accusés à avoir été interrogé sur les faits n’a rien condamné, ni regretté. Celui qui, sans ses activités terroristes, serait un monsieur Tout-le-Monde s’est aussi embourbé dans ses contradictions.
Après un long débat entre respect d’un planning à tenir et sécurité sanitaire à garantir, l’audience a été suspendue pour permettre de déterminer si l’accusé Salah Abdeslam, positif au Covid-19, était contagieux et en état d’assister à son procès.
Actuel numéro 2 de la police judiciaire, Philippe Chadrys, alors patron de la Sous-Direction antiterroriste (SDAT), a piloté l’enquête sur les attentats du 13-Novembre. Il lève le voile sur les dessous de la plus grande enquête jamais menée en France.
Durant le procès, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Au bout de trois mois, Christophe Naudin, rescapé du Bataclan, balance entre la déception de certaines auditions inutiles et le soulagement d’un procès se déroulant sans incident.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats vont écrire et décrire leurs sentiments. Aujourd’hui, Nadine Ribet-Reinhart, mère d’une victime du Bataclan, se dit désorientée dans les méandres de ces audiences interminables et dématérialisées.
Deux mois et demi après le lancement du procès du 13-Novembre, Nadine Ribert-Reinhart et Philippe Duperron, de l’association 13Onze15, étaient sur notre plateau. Ils ont tous les deux perdu un fils au Bataclan.
Nouvel épisode macabre dans le catalogue des horreurs du procès des attentats du 13-Novembre : la vidéo d’un homme brûlé vif a été diffusée sous le regard d’Osama Krayem. Le djihadiste a été un acteur de cette exécution mise en scène par l’État islamique.
Entendu comme témoin, Bernard Bajolet, l’ancien directeur de la DGSE, n’a pas caché son « sentiment d’échec » de ne pas avoir su entraver les attentats du 13-Novembre. Il a aussi apporté à la connaissance de la cour d’assises de nombreuses informations inédites.
Au procès des attentats du 13 -Novembre, l’audition de l’ancien président de la République n’a pas donné lieu à un échange polémique avec Salah Abdeslam mais avec l’avocate de celui-ci. L’occasion pour François Hollande de jouer une dernière fois le rôle de chef de l’État.
Durant le procès, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Christophe Naudin, rescapé du Bataclan, dresse un premier bilan des cinq semaines consacrées aux témoignages des victimes.
Alors que des secouristes vont être entendus jeudi et vendredi au procès, le général Philippe Boutinaud, à la tête de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris le 13-Novembre décrypte les « forces de frottement » survenues entre les secours cette nuit-là.
Au procès des attentats du 13-Novembre, le père d’une victime tuée au Bataclan qui clame sa haine depuis six ans l’a déversée à l’encontre des accusés, des gouvernants mais aussi d’autres victimes. À rebours de la tonalité des autres témoignages.