La cour spéciale de Paris a commencé l’examen de l’attaque de l’épicerie juive de la porte de Vincennes par Amédy Coulibaly qui a fait quatre morts, le 9 janvier 2015. La jeune caissière de l’Hyper Cacher, Zarie Sibony, a précisé mardi à la cour le comportement et les motivations du terroriste.
Mediapart a reconstitué le cheminement qui a conduit deux frères habitant à Gennevilliers et Reims à commettre l’attentat du 7 janvier 2015, sur un ordre donné quatre ans plus tôt par une organisation terroriste basée au Yémen. Récit.
Une demi-douzaine de policiers ayant croisé les frères Kouachi en bas de Charlie Hebdo ont témoigné, avec émotion, des traumatismes qu’ils conservent cinq ans après, et évoqué le souvenir d’Ahmed Merabet, leur collègue abattu par les terroristes.
Au procès des attentats de janvier 2015, ont commencé à témoigner les plus proches relations des victimes. Pour relater l’effroi ressenti, pour défendre et illustrer l’art et l’amour de la liberté des morts. Et parfois pour pointer les vivants.
Au procès des attentats de janvier 2015, les membres de Charlie Hebdo ont fait revivre leur rédaction avant qu’elle ne soit décimée par des terroristes. Selon leur tempérament et la nature de leurs blessures, ils ont livré des témoignages pudiques, cliniques ou à fleur de peau. Toujours bouleversants.
Au procès des attentats de janvier 2015, le collègue et la veuve de Frédéric Boisseau ont évoqué celui qui fut la première victime des frères Kouachi. À travers l’histoire de cet agent de maintenance, ils ont rappelé le devoir de mémoire envers les victimes anonymes du terrorisme.
Proches des tueurs de Charlie Hebdo, les commanditaires présumés des attentats de l’Hyper Cacher et du 13-Novembre étaient voisins de palier à Raqqa. Ensemble, ils ont planifié les attaques qui ont ensanglanté l’Europe.
Libération révèle le contenu d’auditions désignant l’Algérien Abdelnasser Benyoucef comme l’un des commanditaires de la tuerie de l’Hyper Cacher. Depuis quatre ans déjà, Mediapart le présente comme l’instigateur de la vague d’attentats commis par l’État islamique en France. Enquête.
Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi ont semé la terreur, faisant onze morts à « Charlie Hebdo » et une douzième victime, un policier, boulevard Richard-Lenoir dans le XIe arrondissement de Paris.
Amedy Coulibaly a commis deux premiers attentats les 7 et 8 janvier 2015 à Fontenay-aux-Roses et Montrouge, où la policière municipale Clarissa Jean-Philippe fut tuée.
Voici le récit, minute par minute, de l’attentat perpétré par Amedy Coulibaly le 9 janvier 2015 et qui a fait quatre morts à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.
L’ombre des principaux complices présumés va peser sur le procès des attentats sanglants de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hyper Cacher. La cour d’assises spéciale va devoir se contenter de juger des seconds couteaux.
La cour d’assises spéciale a condamné Tyler Vilus à la plus lourde peine jamais prononcée pour un djihadiste de retour de Syrie. Celui qui a été à la fois un émir et un policier de l’État islamique a écopé de 30 années de réclusion criminelle.
En fin d’audience hier, le djihadiste Tyler Vilus a reconnu que, quand il a décidé de rentrer en Europe en 2015, il comptait « mourir les armes à la main ». Des aveux spectaculaires mais surtout calculés.
Le procès du djihadiste a été perturbé mardi par un incident d’une violence rare : une mère venue témoigner a appris la mort de son enfant en Syrie. Les autorités le savaient depuis deux ans et demi et n’avaient pas cru bon de l’annoncer aux parents.
Mourad Farès, l’un des principaux recruteurs français, s’est rétracté de toutes les accusations qu’il avait pu porter contre Tyler Vilus, membre de la police du califat. La confrontation entre deux des djihadistes français les plus célèbres s’est révélée riche d’enseignements, surtout par ce qui ne s’est pas dit.