Terrorisme Entretien

Dix ans après l’attaque de l’Hyper Cacher, un « sentiment d’abandon » persiste parmi les juifs de France

La politiste Solveig Hennebert revient sur les traces laissées par la prise d’otages de l’Hyper Cacher, les commémorations et le procès auquel elle a donné lieu. Par souci d’unité nationale, estime-t-elle, les discours publics ont trop peu affronté la question de l’antisémitisme.

Fabien Escalona

La dimension antisémite des attentats de janvier 2015 n’a jamais été mise au premier plan : ni sur le moment, ni lors des commémorations, ni dans la mémoire qu’en a gardée le grand public. Elle fut pourtant centrale dans les motivations d’Amedy Coulibaly, qui tua quatre personnes lors de la prise d’otages de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier, après avoir assassiné la policière Clarissa Jean-Philippe à Montrouge, la veille.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter