Fabien Escalona

Je suis docteur en science politique, à la suite d’une thèse portant sur « la reconversion partisane de la social-démocratie européenne ». Après des collaborations ponctuelles avec Mediapart, j’en ai rejoint l’équipe définitivement à partir de février 2018. Je suis actuellement membre du pôle politique du journal. Je coordonne également la programmation des grands entretiens vidéo diffusés le vendredi. Depuis 2020, j’assume enfin un mandat de délégué personnel.
Consultez ici ma déclaration d'intérêts.
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Le conflit russo-ukrainien divise la gauche anti-guerre
Manifestation contre l'OTAN, à Madrid, le 26 juin 2022. © Photo Burak Akbulut / Agence Anadolu via AFP
La cohérence du camp anti-impérialiste, a priori uni par son rejet des blocs militaires, a été mise à l’épreuve par l’invasion de l’Ukraine. Certains refusent les livraisons d’armes, craignant l’engrenage d’un conflit interimpérialiste, tandis que d’autres estiment incontournable cette solidarité.
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Avoir un vrai scrutin proportionnel ? Il n’est jamais trop tard pour l’adopter
© Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Malgré l’absence de majorité absolue à l’Assemblée, une réforme du mode de scrutin aux législatives serait toujours utile. Celui qui est en vigueur continue à produire des effets problématiques, tandis qu’un passage à la proportionnelle pourrait procurer des avantages supplémentaires.
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Ukraine : les ressorts d’une guerre « idéologique »
© Mediapart
D’abord focalisé sur les intérêts sécuritaires du régime russe, le discours médiatique a intégré les motivations identitaires qui ont pu inciter à l’invasion de l’Ukraine. Nos invitées Aude Merlin et Juliette Faure, politistes et spécialistes de la Russie, analysent avec nuance cette dimension du conflit.
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Le nouvel ordre électoral : trois pôles et des incertitudes
© Tam Kien Duong
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
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« Les paniques morales ne sont pas une diversion, mais une attaque contre la gauche »
© Mediapart
Entretien avec Alex Mahoudeau, auteur de « La Panique woke ». Il montre comment des militants pour davantage de justice font l’objet de polémiques apparemment absurdes, dont la nature et les conséquences sont extrêmement politiques. Les manières de les affronter sont multiples, assure-t-il.
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Législatives : quel camp peut vraiment se dire « social-démocrate » ?
Emmanuel Macron, Rosa Luxemburg, Eduard Bernstein et Jean-Luc Mélenchon. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart
En renvoyant la Nupes à l’extrême gauche, la Macronie prétend englober la sensibilité sociale-démocrate. Il ne s’agit pourtant que d’un avatar dévitalisé de ce courant intellectuel et politique. Pour plusieurs de ses figures historiques, la stratégie réformiste n’impliquait pas la disparition d’un objectif de transformation sociale.
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Législatives : derrière le duel gauche/majorité, l’inquiétante dynamique du RN
Nancy, le 12 juin 2022. Vidage de l’urne pour le dépouillement des votes du premier tour des élections législatives. © Photo Anh-Aia Le / Hans Lucas via AFP
Les législatives ont confirmé un nouvel ordre électoral dominé par des forces nouvelles ou longtemps éloignées du pouvoir. La gauche devra ses sièges supplémentaires à sa dynamique de rassemblement, et l’extrême droite à son ancrage toujours plus affirmé.
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Ces socialistes qui refusent l’union, d’hier à aujourd’hui
Jean-Christophe Cambadélis, François Hollande, Carole Delga, Bernard Cazeneuve et Stéphane Le Foll. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart
Dans les années 1970, le programme commun fut rejeté par des membres du PS imprégnés de culture anticommuniste. Ils ne trouvèrent aucun espace pour une quelconque « troisième voie ». À cinquante ans de distance, le même défi se pose aux contempteurs de la Nupes.
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Législatives : à Vénissieux, Idir Boumertit est plus qu’un « plan B » pour la Nupes
Idir Boumertit, candidat Nupes dans la 14e circonscription du Rhône aux législatives de juin 2022. © Photo Fabien Escalona / Mediapart
Dans la 14e circonscription du Rhône, le remplaçant du candidat déchu Taha Bouhafs fait campagne sur le nom de Mélenchon et sur son ancrage local, et préfère rester discret sur la ligne identitaire du Parti communiste local.