Europe Analyse

En Norvège, la gauche se maintient au pouvoir mais l’extrême droite bat son record

À l’issue d’une élection serrée qui a vu les soutiens du gouvernement sortant perdre du terrain, le travailliste Jonas Gahr Støre devrait tenter de composer un gouvernement minoritaire. Le Parti du progrès, xénophobe et libertarien, devance largement les autres partis de droite.

Fabien Escalona

Contrairement à ce qu’il se passe en France, les partis politiques norvégiens ont intérêt à trouver des solutions viables pour gouverner sans disposer d’une majorité absolue. Et lorsqu’ils forment un cabinet minoritaire, ce qui leur arrive fréquemment, l’adoption d’un budget exige de véritables négociations. Dans le seul pays nordique, avec l’Islande, à ne pas faire partie de l’Union européenne (UE), il n’existe en effet aucune possibilité de dissoudre le Parlement élu (le « Storting »), et rares sont les gouvernements à avoir osé dégainer l’équivalent local du 49-3.

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