TerrorismeChronique

Au procès Lafarge, la thèse de la complicité tacite de l’État français prend du plomb dans l’aile

Un ancien dirigeant du cimentier a avoué jeudi avoir caché la vérité à un diplomate concernant les versements à des organisations terroristes. Principale ligne de défense des prévenus, l’idée selon laquelle les autorités françaises savaient pour les activités de la multinationale semble mise à mal.

Matthieu Suc

En début d’après-midi, jeudi 4 décembre, un avocat de la défense se frotte les mains dans la salle des pas perdus du tribunal de Paris, en annonçant : « C’est le jour pour marquer des points ! » Au procès Lafarge, du nom de cette multinationale du ciment accusée avec plusieurs de ses anciens dirigeants d’avoir financé le terrorisme islamiste en Syrie, la douzième journée d’audience est consacrée au « positionnement des autorités françaises ».

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