Interrogé les 13 et 14 juin dans l’affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine, Nicolas Sarkozy a reconnu avoir reçu l’homme clé de l’affaire, Noël Dubus, à son domicile pour lui remettre des livres dédicacés. Mise en examen dans l’affaire, la communicante Michèle Marchand avait pourtant contesté l’épisode.
L’arrivée massive de stars internationales dans le championnat de France de rugby s’est accompagnée d’un autre phénomène : le paiement de leur droit à l’image à l’étranger, parfois dans des paradis fiscaux, ainsi que le montrent des mails et contrats consultés par Mediapart pour des joueurs du Racing 92, dans les Hauts-de-Seine.
La garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, survenue peu avant le lancement des « états généraux de l’information », renforce les inquiétudes quant à l’initiative présidentielle. D’autant qu’elle vient grossir la liste des atteintes à la liberté de la presse depuis la première élection d’Emmanuel Macron.
Théories controversées, commentaires subjectifs, copier-coller de Wikipédia : Mediapart s’est penché sur le travail de plusieurs experts psychiatres dont les méthodes semblent loin de la déontologie qu’impose leur mission. Trois sont visés par des plaintes déontologiques.
Face au fléau des absences non remplacées d’enseignants, le ministre de l’éducation nationale cible la formation continue des profs. Qui ne devrait plus se faire sur les temps de cours. Première victime collatérale : l’enseignement des arts et de la culture.
Pour la secrétaire générale du Secours populaire, Henriette Steinberg, les mesures de lutte contre la pauvreté annoncées par la première ministre ne sont pas à la hauteur. Les prochains mois risquent d’être difficiles, prophétise-t-elle.
La journaliste Ariane Lavrilleux est sortie de garde à vue mercredi dans la soirée. Alors que plusieurs rassemblements de soutien ont eu lieu, le gouvernement est resté silencieux. Interrogé par Mediapart, son porte-parole, Olivier Véran, botte en touche.
La plus haute juridiction administrative a examiné un second recours en référé contre la note du ministère de l’éducation nationale interdisant l’abaya dans les collèges et lycées. Les débats ont porté notamment sur la manière de déterminer comment un vêtement ample et long peut être qualifié, ou non, de signe religieux.
Visé par une enquête judiciaire, l’écrivain, qui n’a jamais caché ses pratiques pédocriminelles dans ses livres, s’est rendu en juin à une réception organisée dans les jardins de Gallimard. Un mois plus tard, il prenait un café avec le PDG de la maison d’édition. Officiellement, celle-ci avait pourtant pris ses distances.
Selon nos informations, le parquet de Lyon a ouvert en juin dernier une enquête préliminaire visant un marché public conclu avec l’administration pénitentiaire. Les investigations concernent les activités de l’antenne lyonnaise du groupe SOS, chargée de la « déradicalisation » de sortants de prison.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé lundi l’humoriste et animateur coupable de menaces de mort envers un metteur en scène et un comédien. Mediapart avait révélé en 2019 son comportement toxique.
Le domicile de la journaliste Ariane Lavrilleux a été perquisitionné mardi. Elle-même, ainsi qu'un « ancien personnel de l’armée », ont été placés en garde à vue, après les révélations de Disclose sur la complicité de l’armée française dans des exécutions ciblées en Égypte.
Meurtrier d’une aide-soignante et d’une infirmière en 2004, le jeune schizophrène est stabilisé. Il devra quitter son unité pour malades difficiles pour être soigné dans un hôpital psychiatrique classique, a décidé la cour d’appel.
Déboutée par la Cour de cassation face à plusieurs propriétaires voulant faire de la location meublée touristique, la municipalité parisienne a écrit au ministre du logement pour faire évoluer la loi, qu’elle juge « kafkaïenne ».
Condamné en 2013 pour atteintes sexuelles sur mineur, un prêtre de l’évêché de Cahors est toujours en poste dans le département, où il bénéficie du soutien du diocèse. Pour avoir rompu l’omerta, sa victime a, elle, été renvoyée du séminaire.
Après plusieurs reports, la première ministre Élisabeth Borne a présenté lundi son « pacte des solidarités », dans le prolongement de la « stratégie pauvreté » lancée en 2018. Les associations se disent déçues par le manque d’ambition.