L’État dépense plus de 700 000 euros par an pour financer le cabinet, les locaux et divers frais professionnels de l’ancien président. Plusieurs députés s’interrogent sur cette situation inédite : avant même d’être incarcéré mardi, Nicolas Sarkozy avait déjà été définitivement condamné.
À Saint-Étienne, l’instruction touche à sa fin dans un dossier où un jeune alternant est mis en examen pour viol sur mineure. Alors qu’il faisait l’objet d’une enquête pour détention de fichiers pédopornographiques, il a été laissé libre de travailler au contact d’enfants.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire publie le 22 octobre une expertise sur la contamination aux PFAS ainsi que des recommandations pour mieux surveiller ces molécules toxiques. Des préconisations précises, en amont d’une nouvelle réglementation européenne annoncée pour 2026.
Comme lors de sa condamnation, l’incarcération de l’ancien président a donné lieu, dans les médias audiovisuels, à un rare niveau de déformation des faits et d’erreurs factuelles. La défense de Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois pris toute la place.
Neuf adhérents de la Fédération française de parachutisme ont été suspendus après une soirée organisée par une école de saut de l’Aube lors de laquelle des adhérents se sont déguisés en membres du Ku Klux Klan, faisant mine de tuer, devant un grand bûcher, des hommes au visage peint en noir.
Condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens, l’ancien président de la République est incarcéré mardi 21 octobre à la prison de la Santé, à Paris. Un événement historique à revivre avec la rédaction de Mediapart.
Nicolas Sarkozy a toujours assuré qu’il voulait être traité comme n’importe quel justiciable : ni mieux ni moins bien. Il devrait donc se réjouir. C’est précisément ce qu’il lui arrive au regard des statistiques officielles.
Emmanuel Macron et Gérald Darmanin au chevet du condamné, les groupes Accor et Lagardère en soutien, des télévisions qui occultent largement la gravité des faits : l’incarcération de Nicolas Sarkozy révèle, comme jamais, la panique d’un petit monde puissant qui désire ni plus ni moins que le retour des privilèges.
Sébastien Lecornu vient de renommer à son cabinet Olivier Brandouy, ancien recteur dont le CV est entaché par la gestion calamiteuse, courant 2023, d’une affaire de violences sexuelles. Pour se justifier, ce haut fonctionnaire s’arrange avec les faits.
Reda M. a vécu au 65 rue d’Aubagne, à Marseille, jusqu’au jour de novembre 2018 où l’immeuble s’est effondré sur huit de ses habitants. Reconnu victime lors du récent procès, ce sans-papiers tunisien se trouve actuellement enfermé en vue de son expulsion, après un banal contrôle d’identité.
Lundi 20 octobre, avec Faïza Zerouala, nous avons parlé de la précarité en France, de celles et ceux qui vivent avec presque rien, de ce que coûte une vie « normale » quand tout devient luxe – se chauffer, manger, se soigner, s’habiller.
Choc carcéral, bruit incessant, règles ultra-contraignantes… Didier Schuller et Pierre Botton, qui ont été emprisonnés à la prison de la Santé, décrivent des conditions de détention difficiles à vivre pour les cols blancs, malgré leur statut privilégié.
Mediapart a retrouvé trois manifestants placés en garde à vue et déferrés au tribunal le 10 ou le 18 septembre dernier. Elles et ils se disent pacifiques, et dénoncent des poursuites judiciaires disproportionnées.
Alors que les politiques publiques se durcissent en Europe et ailleurs contre les personnes trans, la manifestation annuelle ExisTransInter vise à rassembler large samedi 18 octobre. Mediapart s’est entretenu avec l’auteur·ice de « Transphobia », une enquête éclairante sur les discriminations transphobes en France.
Alors que la loi de 2016 a simplifié les demandes de rectification du genre à l’état civil pour les personnes trans, dans les faits, certains tribunaux leur font encore vivre un parcours du combattant. Quatre personnes ont accepté de témoigner auprès de Mediapart.
Un Français et trois Russes originaires du Daghestan ont été mis en examen et écroués jeudi 16 octobre. Ils sont suspectés d’avoir fait des repérages en vue de l’élimination de Vladimir Ossetchkine, un réfugié très critique à l’égard du Kremlin.