86 % des affaires de violences sexuelles et 94 % des affaires de viol sont aujourd’hui classées sans suite en France. Pour réparer le préjudice qu’elles ont subi et se faire justice à leur façon, certaines victimes inventent leurs propres solutions, souvent en complicité avec des proches.
Mediapart révèle le contenu de deux audits qui viennent d’être conduits sur les opérations internationales financées par le syndicat d’assainissement des eaux en Île-de-France. Où est passé l’argent ? La question est au cœur d’une enquête judiciaire.
La piscine est un service public presque toujours déficitaire. Avec l’augmentation des coûts de l’énergie et des infrastructures vieillissantes, les collectivités sont nombreuses à décider de les fermer. Comme dans le Tarn, qui a perdu une dizaine de bassins.
Menée au sein de communautés d’habitants ou de collectifs militants, la justice communautaire se concentre sur les victimes, puis s’interroge sur la responsabilité du groupe dans l’apparition des violences. Une pratique qui peut convenir aux violences sexistes et sexuelles.
Dans les années 1960, l’État subventionne la construction de bassins partout en France. En plus d’apprendre à nager à des générations d’enfants, ce sont des lieux de loisirs accessibles, particulièrement en été. Dont la vue peut réveiller des souvenirs intenses.
Sous sanctions américaines, ce proche de Vladimir Poutine s’était fait saisir son navire de 106 mètres de long, estimé à 300 millions de dollars, au début de la guerre en Ukraine. En France, il est visé par une enquête sur un accord fiscal obtenu en 2019.
Dans le cadre d’un processus de justice restaurative, des personnes victimes et des personnes condamnées sont amenées à échanger au sein d’un groupe de parole. Celles et ceux qui en ont bénéficié racontent à Mediapart le déroulé de cette expérience, souvent libératrice.
Depuis fin juin, présenter une carte Vitale est obligatoire pour bénéficier du tiers payant en pharmacie, afin d’éviter les fraudes. Mais les personnes en difficulté n’en disposent pas toujours. Des soignants et des associations ont déjà recensé des cas de non-délivrance de médicaments essentiels.
Plusieurs élus espagnols viennent de démissionner en raison de révélations sur leur parcours universitaire. En France, malgré plusieurs affaires, le sujet indiffère. Il a fallu des mois de recherches de Mediapart, et plusieurs relances auprès du Conseil constitutionnel, pour enfin obtenir mardi 5 août une attestation du diplôme de Richard Ferrand.
Faute de places et de moyens humains, l’association Utopia 56 a arrêté mardi de faire fonctionner son hébergement d’urgence alternatif. Les 200 familles et femmes isolées, aujourd’hui à la rue, occupent le parvis de l’hôtel de ville depuis pour demander une mise à l’abri.
Les personnalités politiques de gauche observent avec intérêt la date du 10 septembre posée hors de tout cadre traditionnel par les initiateurs du mouvement « Bloquons tout ! ». L’erreur commise au début du mouvement des « gilets jaunes », que la gauche avait regardé avec dédain, est dans tous les esprits.
Commentaires racistes, appels au meurtre : sur la page Facebook du député européen d’extrême droite Matthieu Valet, septième sur la liste de Jordan Bardella en 2024, la haine de ses 187 000 abonnés se déverse en continu. Tandis que lui y multiplie les publications à l’égard de ce qu’il appelle « la racaille ».
Le milieu de la musique électronique nordiste a été ébranlé par plusieurs accusations de violences sexuelles visant un directeur artistique influent. Silence gêné, boycott : les réactions varient et divergent dans un espace revendiquant des valeurs queers.
Doctorante en sociologie, Alice Laurent-Camena analyse la féminisation du travail artistique dans les musiques électroniques. Milieu se revendiquant plus éduqué que les autres, ses acteurs sont surtout tirés par une logique de réputation, parfois source d’omerta, parfois de progrès.
Les compléments alimentaires promettant la perte de poids fleurissent dans les pharmacies et sur Internet, mis en avant par le monde de l’influence. Commercialisés à des tarifs souvent exorbitants sur un marché peu régulé, ils peuvent être nocifs pour la santé.
Miné par le narcotrafic, et traumatisé par plusieurs fusillades mortelles ces dernières semaines, le quartier de Pissevin à Nîmes subit, comme ailleurs, la désertion des services publics et la réduction des moyens pour les associations. Même la protection judiciaire de la jeunesse perd des postes.