Un ancien salarié de Lafarge en Syrie est venu témoigner, vendredi 28 novembre, de l’incroyable irresponsabilité de la multinationale qui a pactisé entre 2012 et 2014 avec des groupes terroristes islamistes. Les anciens dirigeants du groupe français continuent, eux, de s’enfoncer à la barre.
C’est de la maternelle Baudin que sont parties les récentes révélations sur des animateurs parisiens. D’après nos informations, cette école a déjà été secouée par une affaire qui a laissé des traces. Car la directrice de l’époque a payé cher le fait d’avoir signalé des soupçons visant alors un enseignant, sans l’aval de sa hiérarchie.
À la suite d’un dégât des eaux, la famille de Soraya, locataire de Paris Habitat, a vu sa vie basculer en quelques mois. Une série de négligences du bailleur social a entraîné une spirale infernale : avec 100 % d’humidité, les murs ruissellent, le plafond s’effondre, l’air est vicié.
L’opération était bien rodée : d’abord un article de « Valeurs actuelles », puis l’intrusion de trois députés RN avec « leur » presse sur le campus de Sorbonne-Paris-Nord, pour dénoncer une supposée « islamisation » du supérieur. Les présidences d’université ont condamné un « comportement intolérable ».
Lors du procès au civil qui opposait jeudi une victime des graves effets indésirables du Requip au laboratoire GSK, qui commercialise ce médicament antiparkinsonien, le laboratoire a réfuté un manque d’information. Le jugement, qui sera rendu le 12 mars 2026, pourrait faire jurisprudence.
La chroniqueuse Rokhaya Diallo revient sur la réception du sondage Ifop sur le « rapport à l’islam et à l’islamisme des musulmans de France ». De part et d’autre de l’échiquier politique, écrit-elle, ce qui transpire, c’est l’incapacité de percevoir les musulmans comme des membres de la communauté nationale.
L’audience de mercredi a montré combien la force du déni semble à l’œuvre chez certains prévenus. Confrontés à leurs propres écrits passés, ces anciens dirigeants de la multinationale donnent avec leurs réponses une couleur presque orwellienne aux débats.
Trois membres de l’association SOS Donbass ont été arrêtés et placés en détention provisoire. Deux d’entre eux sont soupçonnés d’intelligence avec une puissance étrangère, le troisième de dégradations sur l’Arc de triomphe.
Le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion a été rejeté par la Cour de cassation. L’ancien président est définitivement condamné à un an de prison dont six mois ferme pour financement illégal de campagne électorale. La peine ferme est aménageable.
Cet ancien dirigeant d’une entité du groupe a été condamné mercredi pour des agressions sexuelles sur l’une de ses anciennes collègues. Cette dernière espère que ce jugement contribuera à faire cesser « l’impunité de ces actes en entreprise ».
La structure Area, qui intervient depuis dix ans dans les squats et bidonvilles, va devoir cesser ses activités et licencier dix salariés. La préfecture de l’Hérault lui reproche des positions « incompatibles avec un financement de l’État », assumant d’infliger une sanction politique.
Au-delà de la situation pénale personnelle de Nicolas Sarkozy, condamné dans les affaires libyenne, Bygmalion et Bismuth, c’est tout son entourage, depuis ses mentors jusqu’à ses plus proches collaborateurs, qui sont dans le viseur de la justice. Dernière mise à jour en novembre 2025.
Depuis la fin octobre, quelque 200 personnes hébergées à Reims par le 115 ne bénéficient plus des chèques alimentaires qui leur permettaient de faire des courses. La préfecture de la Marne invoque des restrictions budgétaires. Les collectifs protestent contre cette décision qui fragilise davantage les plus pauvres.
Début 2024, Tayeb Khouira, porte-parole national du syndicat Sud aérien, a été interrogé pendant deux heures par des policiers non identifiés. Il s’agissait en fait d’agents de la DGSI, soi-disant informés qu’il s’apprêtait à commettre un attentat.
Le tribunal de Paris est entré, mardi 25 novembre, dans le vif du scandale Lafarge : comment une entreprise en est venue à financer le terrorisme islamiste en Syrie, et qui savait quoi parmi les dirigeants du groupe ? Autopsie d’un crime de bureau.
Plus de cinq ans après la révélation de violences sur mineurs en centres éducatifs renforcés, le procès se tenait mardi 25 novembre au tribunal correctionnel de Colmar. Mais au lieu d’une affaire retentissante, avec dix-sept éducateurs mis en cause au début de l’enquête, seuls trois ont finalement été poursuivis. Les enfants victimes, eux, sont absents.