Une jeune avocate rouennaise a été placée en garde à vue par la police judiciaire. Elle est soupçonnée d’avoir dévoilé des informations couvertes par le secret à un détenu. Ce dernier s’avère être l’un des très proches de Mohamed Amra, l’un des détenus les plus surveillés de France.
L’avocate médiatique, connue pour sa défense de personnalités accusées de violences sexistes et sexuelles et pour ses critiques du mouvement #MeToo, est notamment soupçonnée d’avoir aidé le comédien Philippe Caubère à faire disparaître des preuves alors qu’il était accusé de viol, en 2018.
Devant la cour d’assises de Nîmes, pour son premier jour de procès, Husamettin D. maintient qu’il n’avait pas « l’intention » de violer Gisèle Pelicot. Sa personnalité et son « clivage » en matière de sexualité ont été décortiqués quand dehors, des militantes féministes dénonçaient avec force la culture du viol.
Lundi 6 octobre, Fabrice Arfi était présent sur la chaîne Twitch de Mediapart pour une émission exceptionnelle dédiée au procès historique Kadhafi-Sarkozy, qui a vu ce dernier condamné à 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs.
L’ancien directeur des renseignements tchadiens, Abderahman Moussa, acteur clé d’une affaire de corruption impliquant le groupe de BTP belge CFE et deux de ses cadres français, a été mis en examen à Bruxelles et placé en détention provisoire.
Les familles des participants français de la flottille Global Sumud, interceptée mercredi soir par l’armée israélienne, se sont rassemblées dimanche à Paris. Le quai d’Orsay annonce l’expulsion de 28 Français vers la Grèce lundi.
Husamettin D., 44 ans, va comparaître pendant quatre jours devant la cour d’appel de Nîmes pour viols aggravés commis sur Gisèle Pelicot. Sur les 51 hommes condamnés en 2024, il est le seul à avoir maintenu son appel. Condamné à neuf ans de prison, Husamettin D. encourt jusqu’à vingt ans de réclusion.
Les tribunaux sont depuis des décennies des lieux de combat contre les violences masculines. Le procès des violeurs de Gisèle Pelicot aura joué un rôle de révélateur de la culture du viol. Mais il laisse aussi des déceptions et la crainte, qu’une fois l’émotion retombée, la France oublie.
Après sa condamnation dans l’affaire libyenne, l’ancien président est toujours dans le viseur de la justice pour ses liens financiers avec des oligarques russes. Il a aussi touché 300 000 euros fin 2018, au moment où il chantait les louanges de Vladimir Poutine à Moscou.
Le 9 octobre, le tribunal de Lyon va se pencher de nouveau sur la mort de Myriam Sakhri. La gendarme, qui se disait victime de racisme, a été retrouvée morte à son domicile en 2011. Auprès de sa famille, le tout premier directeur d’enquête a confié ses doutes sur l’impartialité des investigations.
Après sa condamnation dans l’affaire libyenne, l’ancien chef de l’État est dans le viseur de la justice pour ses liens avec le richissime émirat du Golfe, notamment dans l’affaire de l’attribution de la Coupe du monde de football 2022.
En décembre 2018, des membres des forces de l’ordre ont roué de coups cette femme de 19 ans qui rentrait chez elle. Vendredi 3 octobre, six policiers ont été mis en examen pour non-assistance à personne en danger et l’un d’entre eux l’est aussi pour violences aggravées, selon les informations de Mediapart, confirmées par le parquet.
L’ancien président, sa femme Carla Bruni et la communicante Michèle Marchand sont mis en examen dans le dossier de la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine. Et sous la menace d’un possible futur procès.
Le ministre de la justice, qui a autorité sur les procureurs et sur l’administration pénitentiaire, a vu l’ancien président en toute discrétion après sa condamnation, selon « Le Nouvel Obs ». Mais de quoi ont-ils bien pu parler ? Il l’a vu comme simple ami, rassure un proche.
Embarquée dans la Thousand Madleens en direction de Gaza, l’eurodéputée écologiste Mélissa Camara critique sévèrement la réaction de la France à l’interception des bateaux qui la précédaient et appelle à amplifier la mobilisation citoyenne.
Éditorialistes « choqués », erreurs et mensonges sur les chaînes d’info, Mediapart accusé... Depuis la condamnation de l’ancien président, la désinformation médiatique culmine. Fabrice Arfi, coauteur des enquêtes sur l’affaire libyenne, rappelle les faits.