Depuis deux jours, le procès de Myriam J., agente puéricultrice, se déroule devant la cour d’assises de Lyon. Elle est accusée du meurtre de Lisa, une petite fille de 11 mois décédée en 2022 des suites de graves lésions provoquées par l’administration forcée de Destop, un produit chimique extrêmement dangereux.
L’enseignement catholique l’a dit sur tous les tons depuis Bétharram. Il est pour un contrôle accru des établissements privés. Il y a quelques mois pourtant, son patron Philippe Delorme tentait d’infléchir la position du ministère sur le périmètre de ces contrôles.
Un enseignant d’histoire-géographie passé par Stanislas avait été suspendu par le rectorat en février 2024 après une plainte pour agression sexuelle. Un an après, il a été réintégré dans les effectifs du collège parisien Notre-Dame-de-Sion alors que l’enquête est toujours en cours.
La comédienne révèle, pour la première fois, les violences sexuelles qu’elle a subies depuis l’enfance jusqu’à sa relation avec le réalisateur Bertrand Blier, décédé en janvier. Dans un livre à paraître jeudi, elle dépeint les dommages, irréparables, et l’espoir suscité par #MeToo.
La cheffe de file de l’extrême droite a obtenu que son procès en appel se tienne dès 2026, avant l’élection présidentielle. Un traitement de faveur sur fond de fortes pressions politiques qui interroge.
À la suite de l’audition mardi des Green Angels et des Magic Fans, le ministère de l’intérieur a demandé à rencontrer les dirigeants de l’AS Saint-Étienne afin « d’examiner les garanties » offertes en termes de sécurité. Une décision saluée par le club mais loin d’exclure la dissolution.
L’Assemblée a adopté mardi en première lecture une proposition de loi intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol. Un texte auquel une partie du PS, à l’image du mouvement féministe, s’est opposé, et que Gérald Darmanin, lui-même mis en cause par deux femmes, a défendu.
Après le jugement condamnant Marine Le Pen, une grande partie de la classe politique française s’offusque du fait que des juges puissent rendre inéligible un élu. François Bayrou, ancien chantre de la moralisation de la vie publique, est aujourd’hui le principal avocat des privilèges de sa classe.
Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête « sur les propos répréhensibles » proférés à l’encontre des juges qui ont condamné lundi Marine Le Pen. La parole politique n’est guère plus apaisée, provoquant l’effarement dans la profession.
Le gouvernement est en droit de bloquer un réseau social dans le cas de « circonstances exceptionnelles ». Mais lorsqu’il l’a fait pour TikTok pendant les affrontements en Nouvelle-Calédonie de mai 2024, le Conseil d’État estime que cette décision était « disproportionnée ».
Le conducteur qui avait refusé de se soumettre à un contrôle routier a été condamné à cinq mois de prison avec sursis. Refusant l’autorité de l’État, récusant les magistrats, le complotiste a avancé les mêmes arguments que Marine Le Pen la veille.
Les magistrats qui ont condamné Marine Le Pen ont pris le soin d’expliciter dans leur jugement la nécessité d’une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, au vu de la gravité des faits et du système de défense adopté. Mardi soir, la cour d’appel de Paris a annoncé envisager un procès avec « une décision à l’été 2026 ».
Le fondateur de l’école de commerce Digital College a financé son mariage et a acheté plus de 500 000 euros de cartes Pokémon avec l’argent de l’établissement, selon les informations de Mediapart. Étudiants et salariés dénoncent aussi un management agressif et une volonté de faire du chiffre.
Selon nos informations, une lettre de mission du ministère de la santé demande à des inspecteurs d’envisager un possible démantèlement de Santé publique France, cinq ans après le début de la crise du covid-19. L’agence a pourtant le rôle crucial de surveiller les épidémies.
Actuelle numéro deux du ministère de l’éducation, Caroline Pascal a affirmé à plusieurs reprises que son institution n’avait pas recueilli de témoignages sur l’homophobie à Stanislas. Le député Paul Vannier lui a opposé plusieurs documents inédits qui démontrent tout l’inverse.
Le respect du consentement, tout le monde est, a priori, pour. Mais l’introduction de cette notion dans le Code pénal, débattue mardi à l’Assemblée, permettra-t-elle de changer la donne en matière de répression des violences sexuelles ? Le débat divise juristes, militantes et chercheuses.