Médias

Soupçon d’emploi fictif au « Canard enchaîné » : un an de prison avec sursis requis

Après quatre jours d’audience, le parquet a requis « une sanction proportionnée » pour rappeler au « Canard enchaîné » « son devoir d’exemplarité ». Les deux anciens patrons du journal, soutenus par la nouvelle direction, contestent tout emploi fictif et demandent la relaxe.

David Perrotin

Le parquet savait que sa prise de parole serait scrutée. C’est lui qui a dirigé l’enquête préliminaire menée par la brigade financière sur Le Canard enchaîné. C’est aussi lui qui estime que l’ancienne direction du journal a bien « dissimulé » un emploi fictif. Celui d’Édith V., compagne du dessinateur et pilier du journal André Escaro. C’est enfin lui qui est critiqué pour ne pas avoir confié le dossier à un juge indépendant. 

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