L’inquiétude s’est emparée d’une partie de la société civile corrézienne depuis qu’un représentant de la préfecture a, selon plusieurs sources, affirmé lors d’une réunion que certaines associations ne pourraient plus accéder à des subventions au motif qu’elles auraient violé leur « contrat d’engagement républicain ». La préfecture dément.
Plusieurs collectifs se sont créés ces dernières années pour lutter contre le harcèlement sexiste en ligne, notamment sur les réseaux sociaux. Un sujet traditionnellement peu traité par les organisations féministes, mais qui touche massivement les jeunes.
Mediapart a retrouvé deux victimes de l’attaque au sabre perpétrée à Paris le 8 décembre 2021 par William M., mis en examen dans la tuerie récente rue d’Enghien. Alors qu’ils ignoraient que l’homme avait été libéré, les deux exilés font part de leur incompréhension et de leur sentiment d’insécurité.
Les médecins libéraux ont entamé une nouvelle grève, en plein désastre sanitaire à l’hôpital. Ils veulent peser sur les négociations avec l’Assurance maladie, prête à augmenter leur rémunération, à condition d’améliorer l’accès aux soins. Permanence des soins, déserts médicaux : les sujets de friction sont nombreux.
Marie Lajus, préfète d’Indre-et-Loire, vient d’être débarquée après s’être opposée à un projet de construction près d’un château classé et sur un terrain non constructible.
La célèbre autrice de polars Dominique Manotti et la sociologue Rachida Brahim ont publié coup sur coup deux livres ramenant sur le devant de la scène les tueries qui ont visé il y a cinquante ans plusieurs dizaines d’Algériens, notamment à Marseille. Dialogue autour d’un passé qui dévoile des mécanismes d’invisibilisation toujours à l’œuvre aujourd’hui.
La lutte contre les réservoirs d’eau artificiels, qui a surgi et s’est imposée dans le monde agricole en 2022, devrait se poursuivre en 2023. Le mouvement, qui rassemble syndicats, politiques, associations environnementales, zadistes… a mis en lumière l’accaparement d’une ressource au profit de quelques-uns.
Dans le Nord, les assistantes familiales qui accueillent des enfants en danger ont le sentiment d’écoper un paquebot en train de sombrer. Le métier a de plus en plus de mal à recruter. Longtemps solitaires, les « AssFam » se mobilisent désormais aux côtés d’éducateurs, d’avocats et de magistrats.
Un an avant la tuerie rue d’Enghien visant la communauté kurde, l’assaillant s’en était pris à des exilés vivant sur un camp à Bercy, dans l’Est parisien. Au lieu d’être pris en charge et reconnus comme des victimes, ces derniers ont subi une garde à vue et la plupart d’entre eux sont restés livrés à eux-mêmes, malgré les traumatismes.
Religion pour les uns, abomination pour les autres, la tauromachie a toujours engendré des querelles binaires et stériles. À la faveur d’une proposition de loi visant son interdiction, Mediapart a interrogé ses aficionados et ses adversaires pour tenter de comprendre les ressorts d’un débat bien plus complexe qu’il n’y paraît.
L’année 1973 est une rupture traditionnelle en histoire économique, et a été perçue comme telle par ses contemporains. Mais c’est aussi le fruit d'une crise profonde et structurelle dont nous ne nous sommes pas vraiment sortis.
Pendant toute l’année 2023, Mediapart vous propose un voyage dans le temps, cinquante ans en arrière. Un voyage permettant aussi d’éclairer les enjeux de notre époque.
Victime d’un syndrome psychotraumatique à la suite d’une mission au Mali, un ancien sous-officier français spécialisé dans le renseignement raconte comment il a « tout perdu ». Son sort rappelle les difficultés qui entourent encore la prise en charge des « blessures invisibles » dans les armées.
Plusieurs milliers de personnes issues de la communauté kurde se sont rassemblées ce midi place de la République à Paris pour dénoncer les crimes commis hier rue d’Enghien, dans le Xe arrondissement. Des tensions entre les forces de l’ordre et des manifestants ont éclaté dans l’après-midi.
Comment faut-il qualifier l’attaque qui a fait vendredi trois morts à Paris parmi la communauté kurde ? En 2020, nous nous interrogions déjà : existerait-il une différence de traitement pour qualifier des exactions dès lors qu’elles sont le produit de l’idéologie djihadiste ou de l’ultradroite ? Pour essayer de comprendre, nous avions consulté les textes de loi et recueilli les témoignages d’une demi-douzaine de magistrats et de policiers de la lutte antiterroriste.