Tags racistes et xénophobes, menaces de mort, guets-apens et agressions d’étudiants… Des groupuscules d’extrême droite sévissent de plus en plus souvent aux abords des facs, voire à l’intérieur. Mediapart a enquêté sur cette jeunesse fasciste qui veut « reprendre les universités, expulser les gauchistes ».
Le week-end dernier, un déferlement de violence a fait trois morts et six blessés, dont plusieurs très gravement. L’association de familles de victimes Alehan a organisé une marche blanche, tandis que Gérald Darmanin déploie une compagnie de CRS spécialisée dans les violences urbaines.
Les plaintes pour viols et violences gynécologiques visant la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou ont été classées sans suite, a-t-on appris ce mardi. Les plaignantes ont décrit des examens gynécologiques réalisés sans consentement et avec violences. Les gynécologues rejettent le terme de « viol » en cas d’examen gynécologique.
La justice française ordonne le renvoi aux assises de trois responsables syriens, dont deux membres de l’entourage direct de Bachar al-Assad. En cause, la mort de deux Franco-Syriens, happés en 2013 par la machine de répression du régime. Le procès se déroulera en l’absence des accusés.
En décembre 2020, sept soignantes ont porté plainte contre un anesthésiste de l’établissement. Elles l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et dénoncent le manque de soutien de leur direction. Le Conseil de l’Ordre a rejeté les requêtes de 23 sages-femmes.
Au soir du lundi 20 mars, plusieurs dizaines de manifestants se sont retrouvés bloqués dans une petite rue de la capitale alsacienne, ont été gazés à plusieurs reprises, puis pris en étau. La police refuse de parler de nasse. Les témoins, eux, ont vécu de longues minutes traumatisantes.
Le président de la République a reçu le rapport des membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie qui prennent position pour une légalisation de l’aide active à mourir. Emmanuel Macron leur a promis que leur travail resterait « la référence » sur le sujet et le renvoie au gouvernement, qui doit écrire un projet de loi avant l’été.
À Sainte-Soline, le ministère de l’intérieur a validé un plan de maintien de l’ordre mortifère, mêlant grenades explosives et repli tactique autour de la bassine, pour, selon un gendarme, « faire apparaître le côté très violent d’une partie des manifestants ».
Lucas, étudiant en environnement, était présent à Sainte-Soline le 26 mars. Pour sa première manifestation de ce genre, il en est venu à jeter des pierres sur les gendarmes. Il raconte l’affrontement.
Après son report décidé fin mars, l’idée de plusieurs textes, de propositions de loi venant des parlementaires ou de décrets a émergé, laissant craindre aux associations et à l’opposition un manque de transparence.
Quatre organisations ont déposé un recours visant à obliger le gouvernement à prendre des mesures permettant de faire respecter l’obligation de port du RIO, le numéro permettant d’identifier les policiers et gendarmes, très souvent non respectée lors des opérations de maintien de l’ordre.
Les slogans brandis par l’extrême droite dans ses batailles locales contre l’accueil de réfugiés ont révélé la vitalité de la vieille grammaire antisémite française. Celle-ci constitue l’un des ferments de la théorie du « grand remplacement », à côté de la négrophobie et de l’islamophobie, expressions racistes plus immédiatement visibles.
L’association féministe et antiraciste Lallab vient de lancer une campagne contre les violences que subissent les femmes musulmanes au sein de leurs communautés familiale, religieuse ou militante. Et les conflits de loyauté auxquels elles s’exposent.
Mediapart s’est plongé dans les centaines de conversations à caractère sexuel de l’animateur de CNews avec de nombreux mineurs à qui il promettait notamment de faire rencontrer Cyril Hanouna en échange de photos. Elles révèlent son obsession pour les jeunes adolescents et un véritable système.
Près de dix judokas ont alerté la fédération de judo et le ministère des sports sur les violences psychologiques, physiques et sexuelles qu’aurait commises il y a plusieurs années leur entraîneur. Sanctionné, celui-ci exerce toujours. Une situation ubuesque qui souligne des défaillances en série.
La Fédération française de judo conserve depuis plusieurs mois parmi ses cadres dirigeants un entraîneur visé par une enquête judiciaire pour des violences sur d’anciens élèves et un second qui aurait ignoré des signalements pour agression sexuelle.