La cour criminelle des Hauts-de-Seine a condamné Thomas P. à 18 mois de prison avec sursis et à l’interdiction définitive d’exercer, avec effet immédiat, pour avoir constaté les « infractions imaginaires » d’un adolescent. Il est inéligible pour dix ans.
Les chiffres comptabilisés par la police, boussole officielle pour le recensement des actes antimusulmans, sont parcellaires et éloignés de la réalité du racisme au quotidien. Surtout, ils ne permettent pas d’enclencher des politiques publiques dignes de ce nom.
Depuis le crime de La Grand-Combe, l’exécutif peine à apporter d’autres débouchés politiques que des formules incantatoires sur l’universalisme et la République. Tel un symptôme de l’échec d’Emmanuel Macron et de ses soutiens à penser le racisme et les discriminations.
Depuis plusieurs mois, l’usage de cocaïne sous forme de crack progresse dans le centre-ville marseillais. La présence de plus en plus visible de consommateurs dans une grande vulnérabilité coïncide avec l’expansion de points de vente très mobiles.
Un homme de 45 ans, alcoolisé, a frappé une trentaine de fois le septuagénaire qui nourrissait des chats dans la rue, kippa sur la tête, tout en le traitant de « sale juif » à de multiples reprises.
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies place de la République pour soutenir la famille du jeune Malien tué dans une mosquée, mais également pour dénoncer le climat islamophobe régnant dans le pays, entretenu par certains responsables publics refusant d’utiliser ce terme.
Accusé d’avoir verbalisé un mineur pour des infractions imaginaires, Thomas P. affirme ne pas se souvenir de ce qu’il a fait cette nuit-là. Ses camarades de patrouille n’ont pas meilleure mémoire. Leurs collègues décrivent un commissariat en perdition.
Mardi 29 avril, le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a annoncé une procédure de dissolution contre l’organisation antifasciste de la Jeune Garde. Son porte-parole, Cem Yoldas, réagit aux accusations portées contre le groupe.
Un ministre de l’intérieur qui refuse de se rendre sur les lieux du drame, une maire qui boude une marche blanche et un préfet qui se déplace quatre jours après l’attaque dans le lieu de culte. À La Grand-Combe, beaucoup dénoncent une inertie institutionnelle que les politiques peinent à justifier.
En 2023, à Rennes, deux syndicalistes étaient blessés par les coups d’un major de police en marge des mobilisations contre la réforme des retraites. En dépit d’une vidéo limpide, mardi 29 avril, le tribunal s’est longuement interrogé sur la responsabilité des plaignants.
Le premier ministre n’a pas tout su des sévices commis à Bétharram, mais il en a su beaucoup aux postes qui ont été les siens pour essayer d’agir. Or il n’a rien fait. Alors qu’il doit être entendu le 14 mai par une commission d’enquête parlementaire, va-t-il continuer de s’enferrer dans sa calamiteuse stratégie du mensonge ?
Les médecins se sont de nouveau mobilisés en masse pour défendre toute entrave à leur liberté d’installation. Face au rouleau compresseur syndical, un contre-discours peine à exister. Au nom du droit à la santé et de l’éthique médicale, des médecins réclament une régulation.
Pour la première fois, la France a attribué au renseignement militaire russe la paternité de cyberattaques contre des intérêts français, dont le sabotage de TV5 Monde en 2015 et le piratage d’emails de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron lors de la campagne de 2017.
Alors que les inspecteurs généraux missionnés concluaient bien à un climat d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme dans l’établissement catholique, leur rapport a été modifié dans la dernière ligne droite, sans qu’ils en soient avisés. Nos révélations.
Six mois après la mort d’un cycliste à Paris, écrasé intentionnellement par un conducteur de SUV, le rapport commandé par le ministère des transports fait quarante propositions pour améliorer la cohabitation entre les différents types d’usagers de la route.
Près de 70 familles se sont retrouvées dans le camp harki de Rivesaltes lundi 28 avril à la recherche des dépouilles de leurs proches. La ministre des anciens combattants Patricia Mirallès leur avait promis des réponses, elles repartent bredouilles. Une douzaine envisage de déposer plainte pour obtenir des tests ADN.