Deux ans après l’adoption de la loi Kasbarian-Bergé, le nombre d’expulsions pour dette locative explose. Malades cardiaques, mères de nourrisson etc., plus aucun critère de vulnérabilité ne semble suffisant pour empêcher ces mises à la rue brutales.
Retenu dans un centre de rétention administrative de Haute-Garonne depuis plus de soixante jours, Joes craint d’être expulsé vers la République démocratique du Congo, où il pourrait ne pas avoir accès à un traitement antirétroviral. Son maintien en rétention doit être examiné lundi 7 juillet devant la cour administrative d'appel.
Fait « cause nationale » par Emmanuel Macron, le lycée professionnel a connu deux réformes sous sa présidence. La dernière, mise en place à la rentrée, a engendré l’absence de nombreux élèves en cette fin d’année scolaire. De quoi dénoncer des mesures qui « donnent moins d’école aux élèves qui en ont le plus besoin ».
Sous la pression du ministère de la justice, l’entreprise Smartbox a retiré de la vente ses coffrets « expérience transformante », qui monnayaient des immersions aux côtés de publics souvent vulnérables, en partenariat avec les associations lauréates de La Nuit du bien commun, le gala de charité de Pierre-Édouard Stérin.
L’extension à Toulouse d’un centre de commandement spatial de l’armée française et de l’Otan suscite un regain de mobilisation du mouvement antimilitariste. À travers différents événements, celui-ci tente de dénoncer la « fabrique de la guerre ». Même s’il est contraint de repenser certaines de ses positions.
Selon nos informations, une employée de Till Lindemann a abordé des femmes à l’espace VIP du festival pour leur proposer de rejoindre un after privé dans l’hôtel de l’artiste à Nantes. La superstar allemande fait l’objet depuis deux ans d’accusations de prédation sexuelle de la part de jeunes fans.
Une militante a reçu deux avis de sommes à payer du Trésor, émis par la municipalité, pour des collages réalisés par le collectif La Grenade auquel elle appartient. Elle a saisi le tribunal administratif pour en obtenir l’annulation et dénonce « un deux poids et deux mesures ».
À la suite d’une plainte du fondateur visant son neveu, qui dirige l’entreprise, le parquet a confié à la brigade financière une enquête des chefs d’escroquerie et d’abus de faiblesse. Une seconde enquête est ouverte du chef de harcèlement moral au travail.
Les actes islamophobes finissent rarement au tribunal, notamment parce que celles et ceux qui les subissent portent rarement plainte. Et quand ces affaires arrivent devant les juges, leur traitement interroge.
Depuis que des personnalités politiques s’autorisent les pires sorties sur les femmes qui portent le foulard, les Françaises musulmanes concernées font face à des violences verbales ou physiques de plus en plus décomplexées, de la part de passants ou de responsables de commerces.
Avant les assassinats d’Aboubakar Cissé et d’Hichem Miraoui, combien ont été agressés, discriminés, mis au ban parce que musulmans ? Quand le ministre de l’intérieur nie l’existence même de l’islamophobie, beaucoup la vivent au quotidien. De janvier à juin 2025, Mediapart raconte six mois d’une haine qui abîme la France.
Accusée par d’anciens collaborateurs, l’ancienne élue macroniste a vu sa peine de six mois de prison avec sursis confirmée et sa condamnation civile aggravée. « Elle est dévastée », réagit son avocat, qui annonce un pourvoi en cassation.
La future organisation des services sociaux des collèges et lycées voulue pour favoriser « l’équité », selon l’académie d’Aix-Marseille, préoccupe les enseignants et personnels. Ils craignent une dégradation de la prise en charge des élèves vulnérables.
L’initiative vise à ouvrir le débat sur les questions sécuritaires qui infusent désormais dans le traitement des demandes d’asile en France. Plusieurs officiers de protection avaient confié leur malaise à Mediapart, au point pour certains de vouloir quitter le navire.
Un rapport de la direction financière du Parlement européen accuse le groupe parlementaire du RN et ses élus d’avoir dépensé de façon « irrégulière » 4,3 millions d’euros de fonds publics européens. Une affaire qui vient s’ajouter à d’autres soupçons de détournements de fonds publics du parti à Strasbourg.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, la Loire ou la Marne, elles ont été des lanceuses d’alerte contre les violences physiques et sexuelles à l’école. Alors que la commission d’enquête de l’Assemblée nationale vient de rendre son rapport, ces quatre anciennes enseignantes témoignent dans « À l’air libre ».