JusticeChronique

Lafarge et le financement du terrorisme : le procès des mots vidés de leur sens

L’audience de mercredi a montré combien la force du déni semble à l’œuvre chez certains prévenus. Confrontés à leurs propres écrits passés, ces anciens dirigeants de la multinationale donnent avec leurs réponses une couleur presque orwellienne aux débats.

Fabrice Arfi

L’écrivaine Justine Augier, qui a consacré un livre à l’affaire Lafarge, Personne morale (Actes Sud, 2024), a coutume de dire que son enquête l’a plongée avec stupeur dans l’univers d’une entreprise où « la langue n’est plus capable de comprendre le réel ». La journée d’audience du mercredi 26 novembre a offert une démonstration saisissante à son constat.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter