La société produisant le spectacle ultraconservateur « Raconte-moi la France » a été placée en redressement judiciaire début septembre, moins d’un an après sa première date. Largement soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes, le show avait bénéficié de très grosses sommes d’argent public.
Selon les informations de Mediapart et du magazine « Elle », la comédienne demande à l’ordre des avocats de lancer une enquête déontologique à l’égard de Jérémie Assous. Elle vise des propos « mensongers » et « dégradants » tenus par le conseil de Gérard Depardieu sur BFMTV.
Deux élèves de seconde d’un lycée agricole de Sainte-Gemme-la-Plaine, en Vendée, ont subi les pressions d’un groupe de terminales pendant des semaines, qui ont abouti à des violences physiques, filmées. Quatre jeunes sont convoqués en conseil de discipline, y compris les victimes des provocations racistes. Leurs familles ont déposé plainte.
Dans le dernier centre francilien dédié aux réfugiés ukrainiens, les conditions d’accueil se dégradent de mois en mois. Trois ans après les promesses d’un accueil inconditionnel, l’État français se retire peu à peu et laisse les associations et la diaspora pallier ses carences.
En janvier, l’évêque traditionaliste Dominique Rey, connu pour avoir accepté de travailler avec le RN, était débarqué du diocèse de Toulon. Dix mois plus tard, les fidèles restent divisés, tandis que son successeur fait face à l’hostilité des courants les plus réactionnaires.
Ces deux dernières années, plus de 350 personnes ont été condamnées pour apologie du terrorisme. Certaines enquêtes visent des militants politiques, associatifs ou syndicaux engagés pour la cause palestinienne, qui dénoncent une « instrumentalisation » de la justice.
Conçue pour lutter contre la propagande jihadiste, la loi de 2014 s’applique depuis dix ans à bien d’autres cas, au détriment de la liberté d’expression qu’elle prétendait préserver. Entretien avec le juriste Olivier Cahn.
Devant le tribunal administratif de Marseille vendredi 10 octobre, l’imam de la mosquée des Bleuets s’opposait à la procédure de fermeture visant le lieu. Face à lui, le préfet de région avait fait le déplacement pour défendre son arrêté, reposant principalement sur d’anciennes publications en ligne.
Traducteur de l’allemand, Olivier Mannoni interroge, à partir du laboratoire nazi, la brutalisation de la langue qui accompagne les fascismes. Il nous explique comment Trump parle comme Hitler, et Poutine comme un gangster.
Deux des influenceurs niçois qui participaient activement à la chaîne Jean Pormanove ont recommencé à diffuser des mises en scène d’actes de violence. Selon les informations de Mediapart, la justice a ouvert une nouvelle enquête en flagrance vendredi 10 octobre et le lieu de tournage a été perquisitionné.
Une enquête interne a confirmé le harcèlement et les agressions sexuelles dénoncées par une agente de la Sûreté ferroviaire, mais la procédure a également réuni des témoignages l’accusant de tenir des propos racistes et homophobes. La jeune femme dénonce des « représailles », ce que la SNCF conteste.
Infiltrées par des militants issus du Rassemblement national, des sphères de Reconquête ou de groupuscules du type Génération identitaire et Ligue du Midi, les deux principales fédérations de parents d’élèves font face à des tensions inédites dans plusieurs départements du sud de la France.
Le journal d’extrême droite et l’eurodéputée Laurence Trochu comparaissaient jeudi pour diffamation, injures publiques et provocation à la haine envers les personnes LGBT. Le parquet a demandé la relaxe, tandis que les avocats de la défense ont préféré cibler les parties civiles.
La cour d’appel de Nîmes a jugé Husamettin D. coupable de viols aggravés sur Gisèle Pelicot et le condamne à une peine plus lourde qu’en première instance. L’avocat général, qui a fustigé « la culture du viol », avait requis douze ans, quand la défense avait tenté de ramener l’affaire au seul Dominique Pelicot.
Un gardien de la paix a été condamné à huit mois de sursis, à la suite de violences commises contre un adolescent de Vaulx-en-Velin, en 2020. Une décision judiciaire qui étrille le fonctionnement de la « police des polices » locale, qui avait écarté la responsabilité du policier. Celui-ci compte faire appel.
Au troisième jour de son procès en appel devant la cour d’assises de Nîmes, Husamettin D. a nié avoir commis des viols sur Gisèle Pelicot et s’est présenté comme une victime, malgré la diffusion de vidéos accablantes. Au cours d’une audience insupportable à plus d’un titre, la partie civile a dû (encore) se justifier.