Mardi 29 avril, le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a annoncé une procédure de dissolution contre l’organisation antifasciste de la Jeune Garde. Son porte-parole, Cem Yoldas, réagit aux accusations portées contre le groupe.
Un ministre de l’intérieur qui refuse de se rendre sur les lieux du drame, une maire qui boude une marche blanche et un préfet qui se déplace quatre jours après l’attaque dans le lieu de culte. À La Grand-Combe, beaucoup dénoncent une inertie institutionnelle que les politiques peinent à justifier.
En 2023, à Rennes, deux syndicalistes étaient blessés par les coups d’un major de police en marge des mobilisations contre la réforme des retraites. En dépit d’une vidéo limpide, mardi 29 avril, le tribunal s’est longuement interrogé sur la responsabilité des plaignants.
Le premier ministre n’a pas tout su des sévices commis à Bétharram, mais il en a su beaucoup aux postes qui ont été les siens pour essayer d’agir. Or il n’a rien fait. Alors qu’il doit être entendu le 14 mai par une commission d’enquête parlementaire, va-t-il continuer de s’enferrer dans sa calamiteuse stratégie du mensonge ?
Les médecins se sont de nouveau mobilisés en masse pour défendre toute entrave à leur liberté d’installation. Face au rouleau compresseur syndical, un contre-discours peine à exister. Au nom du droit à la santé et de l’éthique médicale, des médecins réclament une régulation.
Pour la première fois, la France a attribué au renseignement militaire russe la paternité de cyberattaques contre des intérêts français, dont le sabotage de TV5 Monde en 2015 et le piratage d’emails de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron lors de la campagne de 2017.
Alors que les inspecteurs généraux missionnés concluaient bien à un climat d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme dans l’établissement catholique, leur rapport a été modifié dans la dernière ligne droite, sans qu’ils en soient avisés. Nos révélations.
Six mois après la mort d’un cycliste à Paris, écrasé intentionnellement par un conducteur de SUV, le rapport commandé par le ministère des transports fait quarante propositions pour améliorer la cohabitation entre les différents types d’usagers de la route.
Près de 70 familles se sont retrouvées dans le camp harki de Rivesaltes lundi 28 avril à la recherche des dépouilles de leurs proches. La ministre des anciens combattants Patricia Mirallès leur avait promis des réponses, elles repartent bredouilles. Une douzaine envisage de déposer plainte pour obtenir des tests ADN.
Que l’acte soit « islamophobe » ou « antimusulman », le meurtre d’Aboubakar Cissé soulève la même urgence : déconstruire le mythe du « problème musulman » en France. C’est ce que fait le chercheur Hamza Esmili dans son récent ouvrage « La Cité des musulmans. Une piété indésirable ».
Thomas P. est accusé d’avoir verbalisé un mineur alors que ni lui ni l’adolescent ne se trouvaient sur les lieux du prétendu contrôle. Il est jugé cette semaine à Nanterre pour « faux en écriture publique, par personne dépositaire de l’autorité publique ».
Mardi 29 avril s’ouvre à Paris le procès de Majdi Nema, un ancien du groupe islamiste syrien Jaych Al-Islam. Il y sera jugé pour complicité de crimes de guerre dans le cadre de la très complexe guerre civile syrienne.
Une information judiciaire pour meurtre aggravé en raison de la religion a été ouverte par le parquet de Nîmes après la reddition du suspect en Italie. À La Grand-Combe, les fidèles de la mosquée dans laquelle Aboubakar Cissé a été tué sont soulagés, mais aussi écœurés par la réaction des pouvoirs publics.
Les dernières données statistiques du ministère de l’intérieur et de l’Agence française anticorruption confirment la forte hausse des atteintes à la probité en France, tous délits confondus. Les responsables politiques continuent de regarder ailleurs.
Cinq policiers de l’antenne marseillaise du Raid, mis en examen, les uns pour avoir causé la mort de Mohamed Bendriss lors des émeutes de l’été 2023, les autres pour l’éborgnement de son cousin, ont reçu la « médaille de la sécurité intérieure » l’année suivante.
Lors des rassemblements en mémoire du jeune musulman sauvagement tué dans une mosquée du Gard, les manifestants ont dénoncé un sentiment de « deux poids deux mesures » entretenu par le gouvernement et certains médias, accusés d’attiser un climat de haine envers les musulmans.