Le ministère des armées compte à ce jour « plusieurs dizaines » de cas de contamination parmi ses employés. Afin de freiner l’épidémie, Balard assure appliquer « très rigoureusement » en interne les recommandations. Des témoignages indiquent le contraire.
Le laboratoire hollandais qui a fourni les produits nécessaires à l’Institut Pasteur et aux hôpitaux français n’est pour l’heure plus en mesure de livrer la France pour le moment, selon nos informations. À l’instar de l’OMS, des scientifiques français réclament une politique massive de dépistage. « La France doit se préparer à faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage », a déclaré, samedi 21 mars, le ministre de la santé.
Le pouvoir a classé la distribution de la presse dans « les établissements indispensables à la vie de la Nation ». Pourtant, presque tous les points de vente sont en passe de fermer, entraînant une crise gravissime pour tous les titres qui ne se sont pas encore convertis au numérique.
Les intérimaires sont nombreux à être encore au travail, parfois pour remplacer des salariés rentrés chez eux, notamment dans les plateformes logistiques. Laëtitia Gomez, à la CGT, s’inquiète des nombreux abus qui commencent à émerger.
Les hôpitaux se préparent à la vague épidémique et, en cas de saturation des services de réanimation, aux dilemmes éthiques pour « trier » les patients accédant aux soins. En Alsace, ces arbitrages sont déjà d'actualité ; d’autres régions anticipent. Avec des consignes plus ou moins explicites.
Annoncé en grande pompe par Macron, le renfort du Service de santé des armées aux soignants sera surtout symbolique, celui-ci ne représentant qu’une infime proportion des capacités médicales françaises et ayant été affaibli ces dernières années par des réductions d’effectifs.
Au programme : ce que fait le pouvoir, la situation en Espagne, au Brésil et sur l’île d’Ouessant, des témoignages de confinés ou de salariés qui travaillent. Notre émission en accès libre.
Près de 20 000 enseignants se relaient pour accueillir quelque 30 000 enfants d’infirmiers, de médecins ou autres personnels de santé mobilisés dans les hôpitaux pour lutter contre le Covid-19. Inquiets, sans protection, ils ont quand même choisi d’aller dans les écoles.
Le confinement est une calamité pour les mineurs placés ou suivis par la protection de l’enfance, parfois encouragés à retourner en famille le temps de la crise. Dans ce secteur en manque chronique de moyens, « la tension va monter », prévient une psychologue.
Dans notre émission À l’air libre, des détenus ont fait parvenir à Mediapart des vidéos pour exprimer leur peur face au coronavirus et dénoncer leurs conditions de détention. Des débuts d’émeutes éclatent par endroits.
La crise sanitaire a rendu dérisoires les résultats d’un premier tour surréaliste. Le cas de Perpignan nous aide tout de même à répondre à deux questions : à quel point l’épidémie de coronavirus a-t-elle nui à la sincérité du scrutin ? Et, dans la perspective du prochain vote, comment interpréter les rapports de force politiques dans les villes ?
Manque de protection, droit de retrait refusé, menaces et pressions, les facteurs peinent à se faire entendre par leur direction. Ils estiment que La Poste les met en danger pour livrer « des paires de baskets ou des collections de DVD ».
Selon nos informations, la ministre du travail a demandé mercredi aux administrations locales de « challenger » les entreprises qui veulent fermer pour cause de coronavirus, afin qu’elles tentent de maintenir l’activité en dépit des craintes des salariés.
Au programme : des témoignages de détenus, la justice à l’arrêt, un détour par Londres, le droit de retrait et des témoignages de « cas suspects ». En accès libre.
Les annonces au compte-gouttes et les injonctions contradictoires brouillent le message de l’exécutif, qui cherche encore, malgré l’urgence, le moyen de maintenir un niveau d’activité minimal d’économie. Les questions s’accumulent à mesure que la situation sanitaire s’aggrave.
Malgré les mesures d’urgence, le gouvernement n’ajuste pas l’ensemble de l’économie à la crise sanitaire. La lutte contre le Covid-19 n’est pas la seule priorité : il poursuit une stratégie de croissance.