Morgue géante de Rungis: le bilan de l’opérateur funéraire entaché
Inversion de cercueils, tarification forcée, défunt oublié… Alors que la morgue géante de Rungis doit bientôt fermer, le mastodonte funéraire OGF, réquisitionné par les autorités pour opérer le site en pleine pandémie, a connu une série de dysfonctionnements.
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SymboleSymbole de la pandémie et de sa gestion polémique, la morgue géante de Rungis, ouverte dans l’urgence début avril dans un entrepôt du marché de gros du Val-de-Marne, n’accueille plus de cercueils. Au 1er juin, d’après nos informations, il restait 29 défunts, majoritairement en attente de rapatriement. Mais pour OGF, l’entreprise funéraire choisie sur réquisition par l’État pour opérer le site, plus connue du grand public à travers sa filiale Pompes funèbres générales (PFG) ou celle chargée des obsèques de chefs d’État (la prestigieuse Henri de Borniol), la note devrait être salée.