Opacité et ratés: dans les coulisses de la morgue géante de Rungis

Plus de 1 300 défunts sont déjà passés par la morgue provisoire de Rungis, où les cercueils sont même déplacés au transpalette, d’après nos informations. Interdit à la presse, le hangar est géré par un opérateur funéraire, OGF, dont les tarifs ont choqué des familles. C’est pourtant l’État qui l’a choisi. Une inspection est en cours.

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À l’arrière du crématorium, les corbillards ondoient les uns derrière les autres. En ce 21 avril, au cimetière parisien du Père-Lachaise, les lieux ont beau être solennels et l’accueil prévenant, c'est la même image triste qui se répète, celle de cortèges « fantômes » : un cercueil arrivé seul succède à un autre. Un bureau mobile a été installé pour gérer l’afflux, les employés des pompes funèbres s'activent pour faire face, tant bien que mal. Distanciation sociale oblige, il a fallu réduire les cérémonies à leur plus strict apparat, restreindre le recueillement à vingt minutes (quand c'est possible), fermer la salle de la coupole avec son architecture néo-byzantine et les salons des retrouvailles.

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