«Ouais, c’est Steph, tu bosses ou tu te la touches là ? » « Steph », c’est Stéphane Trompille, député La République en marche de l’Ain. Et la question est posée à sa collaboratrice parlementaire d’alors, dans un message vocal. Arrêtée pour maladie en janvier 2018, elle a été licenciée le mois suivant. Le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse (Ain) vient de condamner, le 20 mai, l’homme politique pour « harcèlement sexuel », mais aussi « violation de l’obligation de sécurité et à tout le moins pour exécution déloyale du contrat de travail ».
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