Dossier À découvert : une chronique de la précarité

© Illustration Simon Toupet / Mediapart

« À découvert » est une chronique lancée au printemps 2025 qui entend, par le biais de rencontres, une à chaque épisode, raconter le rapport à l’argent de celles et ceux qui n’en ont quasiment pas. En sept ans de mandat d’Emmanuel Macron, les Françaises et les Français sont devenus de plus en plus pauvres

À découvert. RSA et handicap invisible : la lutte acharnée de Vanille

© Illustration Mediapart

À 47 ans, Vanille touche le RSA depuis une quinzaine d’années. Elle n’a plus de logement et met toute son énergie à obtenir l’allocation adulte handicapé. Atteinte d’une fibromyalgie, la quadragénaire n’est pas en capacité de travailler.

À découvert. Brahim, autoentrepreneur noyé dans la spirale des crédits

Brahim Metiba. © Illustration Simon Toupet / Mediapart

Ce travailleur indépendant a vu son activité péricliter, faute de clients. Pour se relancer, il a contracté des crédits. Il affiche aujourd’hui 20 000 euros de dettes. Selon une note récente de l’Insee, les personnes déclarant une activité indépendante sont les plus nombreuses à avoir basculé dans la pauvreté.

À découvert. Camélia, diplômée de Sciences Po, au RSA

© Photo illustration Simon Toupet / Mediapart avec Bastien Doudaine

Diplômée du supérieur depuis deux ans, la femme de 26 ans peine à trouver un travail dans son domaine, la culture. Après un service civique, elle vient de commencer à percevoir le RSA à contrecœur, et étouffe sous le poids de la culpabilité.

À découvert. Marie et Charles, artistes « en jachère » au RSA

© Illustration Simon Toupet / Mediapart

Marie et Charles, artistes peintres quadragénaires, vivent du RSA et de petits boulots ponctuels avec leur fille de presque 6 ans. Entre précarité subie et choisie, ils trouvent leur équilibre en tentant de ne pas trop creuser leur découvert. C’est le deuxième volet de notre nouvelle série.

À découvert. Mina, mère isolée : « À chaque interaction avec l’administration, je me sens minable »

© Photo illustration Simon Toupet / Mediapart

À 35 ans, Mina élève seule ses trois enfants. Elle doit batailler avec un budget à l’os, sa charge mentale, les pouvoirs publics, et faire en sorte que ses petits ne réalisent pas la pauvreté qui les frappe. C’est le premier volet de notre nouvelle chronique, « À découvert ».