Le VIH progresse très légèrement en France en 2021. Mais cette hausse est en trompe-l’œil, car elle fait suite à une très forte baisse en 2020. Pour le docteur Michel Ohayon, directeur du centre de santé sexuelle 190 à Paris, le virus recule en France, notamment grâce à la PrEP, un traitement préventif de plus en plus prescrit.
Covid, grippe, bronchiolite : l’hôpital public vacillant affronte trois épidémies. En pédiatrie, dix mille soignants interpellent le président de la République. Côté adultes, les urgentistes ont décidé de compter leurs morts sur les brancards. Et au même moment, les médecins libéraux lancent une grève et promettent 80 % de cabinets fermés.
En pleine épidémie de bronchiolite, « À l’air libre » plonge dans le quotidien des urgences pédiatriques, entre les bébés transférés à plusieurs centaines de kilomètres de leur domicile, les soignants à bout de forces et des parents désemparés.
L’ancien chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital parisien Tenon, spécialiste de l’endométriose, a été mis en examen mercredi pour « violences volontaires par personne chargée d’une mission de service public » à l’égard de trente-deux plaignantes.
Mercredi 23 novembre se tenait à Nancy le procès lié à la mort d’un enfant à qui une dose beaucoup trop forte de colchicine avait été administrée. Des fautes individuelles ont été pointées, mais au sein d’un service désorganisé par le manque de personnel.
L’excès de décès est évalué à 10 420 par Santé publique France, dans une étude parue ce lundi soir. Le sud de la France a été particulièrement frappé, mais aussi la Bretagne ou le Grand Est, qui ont connu des vagues de chaleur historiques.
Le parquet de Nanterre a lancé mardi une perquisition simultanée dans des dizaines d’établissements Orpea, dans plusieurs régions, dans le cadre de l’enquête ouverte contre l'entreprise pour des soupçons de « maltraitance institutionnelle ». Des dizaines de familles de résidents ont déposé plainte, notamment pour « homicide involontaire » ou « mise en danger de la vie d’autrui ».
Le ministre de la santé perd patience : en réponse à une pédiatre qui dénonce le « tri des malades », il se dit « choqué », menace d’une « enquête ». En nombre, les médecins confirment pourtant à Mediapart : dans toutes les spécialités, face à toutes les urgences, ils trient et ne veulent plus en assumer seuls la responsabilité.
Le vaccin contre le Covid-19 de Sanofi a enfin été autorisé en Europe, en bon dernier. Parmi les participants à cette compétition, le laboratoire français est celui qui a le plus dépensé pour influencer Bruxelles et Paris ces deux dernières années.
Début juin, la préfecture du Rhône a pris une OQTF contre un médecin algérien exerçant en France depuis sept ans. Elle a été annulée par la justice fin septembre mais dans l’attente de son nouveau titre de séjour, il lui est interdit de travailler. Son absence a précipité la fermeture de lits en cancérologie.
En regroupant les usagers de drogues, le ministre de l’intérieur a dopé le trafic et la consommation. Les solutions qui ont prouvé leur efficacité ailleurs sont dans une impasse politique ici : les usagers ont besoin de lieux de repos et de consommation à moindre risque, selon des spécialistes de terrain.
Mise en examen pour sa gestion de la crise pandémique, l’ancienne ministre de la santé a raconté son récit des événements dans un journal rétrospectif. Elle y produit plusieurs messages démontrant les manquements de l’Élysée. Mais révèle en creux sa propre inconséquence.
Un groupe transpartisan de députés, de la Nupes à LR, va défendre une série d’amendements pour réguler l’installation des médecins et leur exercice. Des solutions ont fait leurs preuves à l’étranger : un mélange d’incitations et de régulation. Seulement, la médecine libérale a toujours résisté au contrôle de l’État.
Depuis le début de l’épidémie de bronchiolite, il y a trois semaines, 16 enfants ont déjà été transférés, faute de places, vers des services de réanimation à des centaines de kilomètres de chez eux. Il a fallu une tribune signée par 4 000 pédiatres pour que le gouvernement réagisse.
A la suite de la publication de notre enquête sur le géant américain Medtronic, soupçonné d’avoir corrompu un ponte de l’Institut Montsouris , nous avons reçu une demande de droit de réponse du docteur Christophe Caussin.
Certains professionnels de soins palliatifs, inquiets à l’idée de donner la mort, préfèreraient encore la légalisation de cette pilule létale, déjà autorisée en Autriche ou dans l’Oregon, que les patients prennent seuls chez eux. Explications.