Depuis fin 2022, 138 accros au crack franciliens sont partis vivre dans des structures spécialisées à la campagne pour éviter la tentation de la consommation. Sans heurts sur place, mais sans illusion non plus sur les risques de rechute. Le sevrage de cette drogue terriblement addictive est « la lutte d’une vie ».
Mediacités publie une carte inédite des territoires éloignés des urgences hospitalières, des « zones blanches » en expansion, si l’on se réfère à la précédente étude sur le sujet. Même les départements qui comptent une grande métropole ne sont pas épargnés.
Depuis que la section Force ouvrière du CHU de Nantes a annoncé que quatre personnes étaient décédées aux urgences cet été en attendant d’être soignées, l’hôpital de Loire-Atlantique concentre tous les regards et inquiétudes.
Un traitement consommé par 48 000 personnes atteintes en France de la maladie de Parkinson provoque de graves effets indésirables : sexualité compulsive, achats frénétiques et dépendance aux jeux. Une victime poursuit GSK, le fabricant du Requip.
Les enfants de personnes obèses ont des risques majeurs de le devenir également. Génétique, milieu social, habitudes de malbouffe : les spécialistes cernent de mieux en mieux une problématique qui touche à présent près de 10 millions de Français.
L’OMS a déclenché mercredi 14 août son niveau d’alerte le plus élevé à la suite d’une résurgence de la Mpox. Pour la médecin infectiologue et épidémiologiste Camille Besombes, au-delà d’une réponse d’urgence, la prévention doit tenir compte des facteurs socioéconomiques et environnementaux.
Les édiles de 44 communes des Côtes-d’Armor ont publié un arrêté municipal visant à pallier le « trouble à l’ordre public » que représente l’inégalité d’accès aux soins. Le mode d’action pourrait bien obliger l’État à indemniser certaines communes.
À Castellane, zone montagneuse et désert médical dans les Alpes-de-Haute-Provence, deux heures se sont écoulées entre la chute d’un homme et son héliportage vers un service de réanimation à Marseille. Selon les bandes des secours auxquelles Mediapart a eu accès, un hélicoptère basé à Nice était réquisitionné pour les JO.
Pour les forces d’ordre, la prime des Jeux olympiques est attribuée selon des critères clairs, sans distinctions hiérarchiques. La situation est toujours opaque pour les hospitaliers, traités de manière inéquitable selon les métiers.
Plusieurs bretelles des autoroutes A86 et A1 à Saint-Denis seront fermées jusqu’au 11 septembre. Ces restrictions pénalisent le personnel de l’hôpital Delafontaine, qui s’inquiète aussi pour les patients, en particulier les femmes enceintes d’une des plus grandes maternités d’Île-de-France.
Si on fait du sport, on peut allègrement boire du cola. C’est à grands traits le message mensonger que le plus gros producteur de soda du monde tente de faire passer pendant les Jeux, en arrosant athlètes, médecins et politiques de boissons et de millions.
De puissants nouveaux opioïdes de synthèse viennent d’être classés comme stupéfiants par l’Agence française du médicaments. Ils circulent plus largement dans le nord de l’Europe, où ils ont causé 163 décès.
Les cyclistes du Tour de France empruntent dimanche 14 juillet les vallées ariégeoises les plus enclavées, où habitants, syndicats et médecins se mobilisent pour améliorer l’accès au soin. Les urgences, la maternité et le service psychiatrique du centre hospitalier local menacent régulièrement de fermer.
Le Rassemblement national, par son programme basé sur la préférence nationale, menace la santé physique autant que mentale de centaines de milliers de personnes en France, et, in fine, la santé et la sécurité publique de tous et toutes, rappelle le chercheur Didier Fassin.
À ses débuts en politique, Christophe Bentz fut un opposant à l’IVG, au mariage pour tous, un partisan de la distinction entre les races. Parachuté en Haute-Marne, il a poli son image, en se positionnant opportunément dans un conflit local sur l’avenir de l’hôpital.
Les engagements des soignants se multiplient, contre le Rassemblement national ou pour le Nouveau Front populaire. Une centaine d’entre eux se sont réunis à Paris pour rendre public un texte qui rappelle le « droit fondamental à la santé », au cœur du « pacte républicain ».