L’hôpital à bout de souffle Reportage

La série de décès aux urgences de Nantes devient le symbole de la crise de l’hôpital

Depuis que la section Force ouvrière du CHU de Nantes a annoncé que quatre personnes étaient décédées aux urgences cet été en attendant d’être soignées, l’hôpital de Loire-Atlantique concentre tous les regards et inquiétudes. 

Khedidja Zerouali

Nantes (Loire-Atlantique).– Au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes, les étés se suivent et se ressemblent : travail en flux tendu, sous-effectif constant, soignant·es épuisé·es et urgences engorgées. Cette année, par manque d’effectifs, l’agence régionale de santé (ARS) a fermé 350 des 3 000 lits du CHU, 70 de plus que l’année dernière. « Cet été est très critique, plus que les années précédentes », souffle Patrice Le Luel, représentant de la CGT dans l’hôpital.

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