Journaliste avec un fort accent du sud. J'ai été diplômée de l'IUT de Lannion et de l'ESJ Lille.
J'ai rejoint Mediapart en septembre 2019 en tant qu'alternante et j'y suis restée depuis, pour couvrir le monde du travail et les questions relatives à ce groupe hétérogène que l'on appelle "les jeunes".
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après deux années de procédures, LVMH a finalement abandonné ses recours contre la marque L’Instinct Paris, portée à bout de bras par une auto-entrepreneuse des Ardennes.
Le plus grand groupe de luxe au monde s’attaque, depuis deux ans, à une vendeuse de crèmes de Charleville-Mézières dans les Ardennes. LVMH considère que cette petite marque dénommée L’instinct Paris fait de l’ombre à sa marque Givenchy L’instinct. L’histoire d’un pot de terre contre un pot de fer.
Pendant qu’à l’Élysée, Emmanuel Macron promet d’« accélérer » la « réindustralisation », les ouvriers du Nord affrontent une autre réalité. La sucrerie Tereos à Escaudœuvres et l’usine Buitoni à Caudry mettent ainsi la clé sous la porte, laissant sur le carreau des centaines de salariés.
Depuis le passage de la réforme des retraites par le 49-3, de nouvelles formes de contestation ont éclos. Des casserolades aux soirées de soutien, avec une place importante donnée au happening. Certains artistes, et notamment des rappeuses et des rappeurs, ont choisi d’user de leur art pour contrer cette réforme.
Dans les rues de Paris, des centaines d’étudiants et de travailleurs ont manifesté avant la décision du Conseil constitutionnel. Quand les « Sages » ont validé la loi dans ses grandes lignes, toutes et tous ont redoublé de synonymes pour dire leur rage face à ce qu’ils considèrent comme la « violence institutionnelle » de trop.
Inédit par sa force, le mouvement social contre la réforme des retraites l’est aussi par un antagonisme qui le traverse : il y a eu d’un côté beaucoup de monde en manifestation et de l’autre, la grève générale n’a pas eu lieu. Cette séquence est éclairante sur l’état du monde du travail, des syndicats et de leur capacité à mobiliser.
Dans les Hauts-de-Seine, des cheminots et des étudiants en art ou en cinéma se mêlent tôt ce jeudi 6 avril pour imaginer la suite du mouvement contre la réforme des retraites, avec détermination et créativité.
Ce jeudi 6 avril marque la onzième journée de la mobilisation contre la réforme des retraites. La politiste Sophie Béroud insiste sur l’ampleur des manifestations et d’un mouvement qui, bien que faible dans la grève, démontre une capacité inédite à mobiliser tous les pans du monde du travail.
Le nom de la dirigeante du syndicat des cadres de la CGT, militante féministe reconnue, n’était pas envisagé pour succéder à Philippe Martinez. Jusqu’à ce que l’opposition entre la direction sortante et les tenants d’une ligne dure aboutisse à une impasse, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Pour la première fois de son histoire, la centrale syndicale sera très probablement dirigée par une femme à l’issue d’un congrès très tendu. Mais, en interne, la parité et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles continuent de diviser.
Lors du cinquante-troisième congrès de la CGT, mardi, les participants ont majoritairement voté contre le rapport d’activité de la direction sortante. Un camouflet pour Philippe Martinez et sa successeure désignée, Marie Buisson. En plein mouvement social contre la réforme des retraites, la confédération semble plus désunie que jamais.
Le congrès confédéral qui s’ouvre ce lundi verra la nomination du, ou plus probablement, de la nouvelle secrétaire générale du syndicat. Les débats s’annoncent vifs et Marie Buisson, la candidate soutenue par le sortant, n’est pas assurée de l’emporter. Une illustration des fortes divisions internes et des doutes sur l’avenir.
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Dans la commune du Pas-de-Calais, fief du Rassemblement national, 67,15 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen au second tour. Des dizaines de journalistes ont couvert la journée et pourtant on ne retiendra qu’une vidéo de quelques secondes où l’ont voit des électrices crier, insulter et lancer un doigt d’honneur.