Journaliste avec un fort accent du sud. J'ai été diplômée de l'IUT de Lannion et de l'ESJ Lille.
J'ai rejoint Mediapart en septembre 2019 en tant qu'alternante et j'y suis restée depuis, pour couvrir le monde du travail et les questions relatives à ce groupe hétérogène que l'on appelle "les jeunes".
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des dizaines de milliers de personnes dans les rues, une forte proportion de grévistes, et une mobilisation qualifiée d’« historique » par ses organisateurs. Jeudi, les personnels des écoles, collèges et lycées ont exprimé leur « ras-le-bol » de Jean-Michel Blanquer.
Après avoir occupé leur usine pendant 51 jours, les salariés de la fonderie SAM sont venus depuis l’Aveyron crier leur désarroi sous les fenêtres du ministère de l’économie et des finances. Bruno Le Maire a promis, mais ne s’est engagé à rien par écrit.
Manque de protections, décisions gouvernementales communiquées à la dernière minute... À l’université, chaque rentrée sous Covid-19 est ponctuée des mêmes problématiques, laissant libre cours à l’imagination des établissements qui doivent s’adapter. L’organisation de la session de partiels de janvier 2022 n’a pas dérogé à la règle.
Le studio photo de Louis Vuitton ne compte que trois salariés mais fait travailler quotidiennement une quarantaine d’autoentrepreneurs. Ils n’ont le droit à aucune protection salariale, alors même que nombre d’entre eux travaillent depuis des années pour le studio.
Depuis la réouverture en grande pompe de la Samaritaine, en juin 2021, les vendeuses ont rapidement déchanté. Aussi peu payées que considérées, elles racontent un management souvent violent, parlant parfois de « harcèlement ».
Depuis 2014, les salaires sont gelés à la SNCF. Après d’énièmes négociations annuelles décevantes, la contestation s’est déplacée au niveau local. Alors que la grève sur l’axe Sud-Est, au départ des vacances de Noël, a été annulée de justesse, des conflits locaux subsistent autour de deux revendications principales : l’augmentation des salaires et l’embauche de plus d’agents.
Depuis plusieurs semaines, des mobilisations autour des bas salaires éclosent dans des entreprises et des secteurs peu habitués aux mouvements sociaux. Mais ces contestations, bien que dépassant les chapelles syndicales et les secteurs d’activité, restent calfeutrées dans les murs de l’entreprise.
Des intérimaires qui bâtissent les tunnels du Grand Paris pour le compte de l’entreprise de béton Bonna Sabla mènent une grève inédite. Ils réclament une égalité de traitement avec les salariés embauchés, alors qu’un énième plan de sauvegarde de l’emploi a été annoncé pour la fin de l’année.
Plutôt que de réformer le système des bourses, le gouvernement a décidé d’accorder une prime inflation de 100 euros aux étudiants boursiers. Les serveurs du Crous n’ont pas tenu le choc, les bugs se sont multipliés et nombre d’étudiants n’ont pas pu faire leur demande dans les délais.
Les salariés de l’enseigne de bricolage, ultra-bénéficiaire, ont obtenu une meilleure augmentation de salaire et cessé leur mouvement. La hausse minimale passe de 40 à 65 euros par mois, alors que les prix à la pompe et à la caisse ne cessent de grimper.
Depuis le 17 novembre, une cinquantaine de salariés de Leroy Merlin bloquent l’entrepôt de Valence, dans le cadre d’une grève inédite sur plusieurs sites de l’enseigne de bricolage. Salariés des magasins et des entrepôts réclament des augmentations et un meilleur partage des bénéfices.
Après deux mois de grève, le tribunal de commerce d’Évry a ordonné, mercredi, la liquidation judiciaire de Bergams, entreprise spécialisée dans la confection de sandwichs basée dans la ville la plus pauvre de France. Aucune poursuite d'activité n’est prévue.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Quand on est racisé·e dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. La violence des mots, de la répression, du rejet que l’on subit en France est devenue intenable.
Dans la commune du Pas-de-Calais, fief du Rassemblement national, 67,15 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen au second tour. Des dizaines de journalistes ont couvert la journée et pourtant on ne retiendra qu’une vidéo de quelques secondes où l’ont voit des électrices crier, insulter et lancer un doigt d’honneur.