Journaliste avec un fort accent du sud. J'ai été diplômée de l'IUT de Lannion et de l'ESJ Lille.
J'ai rejoint Mediapart en septembre 2019 en tant qu'alternante et j'y suis restée depuis, pour couvrir le monde du travail et les questions relatives à ce groupe hétérogène que l'on appelle "les jeunes".
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans les programmes, le clivage est évident : quand certaines candidatures multiplient les propositions financières pour remettre l’université à flot après plusieurs quinquennats de sous-financement, d’autres poussent pour toujours plus de sélection sociale.
À l’université Panthéon-Assas, les témoignages s’empilent. Lors d'un cours, un enseignant a comparé ses étudiantes à des « dindes » qu’il faudrait « fourrer », quand un autre a distribué un énoncé empreint de transphobie.
Après les témoignages publiés par Mediapart fin 2021, les langues continuent à se délier au sein du luxueux grand magasin de LVMH. Rani, vendeuse au rayon beauté, attaque son ancienne supérieure, et poursuit son employeur pour « complicité ». Plusieurs de ses collègues confirment son récit.
Sous les verrières de la Fondation Louis Vuitton, des tableaux flamboyants et des agents de sécurité peu considérés. Les vigiles racontent l’enfer du décor : des journées de 12 heures à rester debout, avec la consigne de rester statiques, des malaises à répétition et une surveillance de chaque instant.
Pendant cinq ans, l’université a été réformée de fond en comble. Au grand dam des enseignants qui estiment qu’elles ont installé une sélection toujours plus féroce. Et pendant ce temps, les promesses faites aux étudiants sont souvent restées lettre morte, à commencer par la réforme des bourses qui n’a jamais été faite.
Dans la prestigieuse université de droit Panthéon-Assas, les violences sexistes ne cessent de se multiplier depuis quelques années. La dernière en date ? Un enseignant qui suggère à une étudiante de lui faire une fellation, avant de se confondre en excuses.
En Vendée, les Ukrainiens s’organisent pour trouver des hébergements à celles et ceux qui fuient la guerre et apporter un soutien logistique aux autres, restés dans leur pays. Nombre de Vendéens prêtent main-forte, ouvrent leur maison et aident à la récolte de dons.
Benjamin Amar, figure montante du syndicat, est visé par la plainte d’une camarade pour « viol », « torture » et « actes de barbarie ». Il clame son innocence. La révélation de cette affaire suscite de violentes oppositions entre la direction nationale, qui l’a suspendu de ses fonctions, et ses soutiens du Val-de-Marne.
Qui sont « les complotistes » ? Selon certains politiques, les complotistes seraient les jeunes de banlieue. Pour d’autres, le complotisme serait partout. Selon Coralie Le Caroff, maîtresse de conférences et spécialiste du sujet, ces préjugés ne s’appuient sur rien d’autre que le racisme ou le mépris de classe.
À Prades, dans les Pyrénées-Orientales, la ville dont Jean Castex fut le maire, un postier, deux enseignants, un aide-soignant, des agents de Pôle emploi et de la trésorerie racontent cinq ans d’austérité budgétaire et de réformes.
Annualisation des heures supplémentaires, pauses scindées et bas salaires : dans les ateliers Louis Vuitton, la réorganisation proposée par la direction ne passe pas. Jeudi, trois des dix-huit usines de la marque de luxe étaient perturbées par des grèves.
Elyze, téléchargé plus d’un million de fois, se présente comme le « Tinder » de la politique permettant aux jeunes électeurs perdus de se retrouver dans la jungle des propositions. De nombreuses critiques se sont élevées contre la récolte massive de données opérée par l’application.
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Dans la commune du Pas-de-Calais, fief du Rassemblement national, 67,15 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen au second tour. Des dizaines de journalistes ont couvert la journée et pourtant on ne retiendra qu’une vidéo de quelques secondes où l’ont voit des électrices crier, insulter et lancer un doigt d’honneur.