Journaliste avec un fort accent du sud. J’ai été diplômée de l'IUT de Lannion et de l’ESJ Lille.
J’ai rejoint Mediapart en septembre 2019 en tant qu’alternante et j’y suis restée depuis, pour couvrir le monde du travail.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pour avoir relayé des témoignages de violences sexistes et sexuelles qui auraient été commises par des imams connus sur les réseaux sociaux, Amin et Loubna ont été la cible d’une cabale numérique. Nous vous racontons leur histoire.
Mardi 5 novembre, le directeur de l’usine de pneus a annoncé aux salariés la fermeture du site. Pour le millier de travailleurs et de travailleuses concernées, le désespoir s’ajoute à la colère. La plupart dénoncent un acte prémédité, alors que l’entreprise semble privilégier des sites à bas coût.
Deux ans après l’accident de Moussa Sylla, agent d’entretien mort au sous-sol de l’Assemblée nationale, le procès s’est tenu vendredi 25 octobre à Paris. Le parquet poursuit l’entreprise qui l’employait et ses dirigeants pour homicide involontaire.
Un responsable accusé d’avoir agressé des syndicalistes, des grévistes remplacés, une direction qui contrôle les salariés en arrêt maladie… En Isère, des salariés de l’équipementier protestent contre la mise en vente de leur usine dans une ambiance plus que tendue.
Pendant que le premier ministre prononçait son discours de politique générale, les syndicats ont battu le pavé, réclamant l’abrogation de la réforme des retraites et la hausse des salaires. Dans la foule clairsemée, des militants syndicaux fatigués et inquiets.
L’équipementier automobile français est un habitué des plans de licenciements. Cette fois-ci, le groupe français annonce la mise en vente de trois sites. Si aucun repreneur ne se fait connaître, c’est plus de mille emplois qui sont menacés. Les salariés se préparent à une longue grève.
Dans un courrier adressé à son comité de direction, le patron du groupe de luxe, Bernard Arnault, dresse une liste de médias auxquels ses salariés ont « interdiction absolue de parler ». Cela fait déjà plusieurs mois que la firme ne daigne plus répondre aux demandes d’entretien de Mediapart.
L’épouse du président a demandé à apparaître dans la quatrième saison de la production Netflix. Une évidence pour celle qui est très liée au groupe de Bernard Arnault, dont les marques sont régulièrement au centre de la série. Et ce, même si LVMH y est égratigné pour la première fois.
Deux gaziers licenciés sont passés devant le conseil des prud’hommes mardi. Si la direction assure les avoir congédiés pour des faits de violence, les cégétistes assurent qu’il s’agit là de l’énième illustration d’une répression syndicale d’ampleur.
Si des syndicats ont pris ouvertement fait et cause pour le NFP lors des élections législatives, l’heure est à la séparation : la rentrée sociale des partis politiques, le 7 septembre, n’emmènera pas avec elle les troupes syndicales, qui manifesteront le 1er octobre.
Depuis que la section Force ouvrière du CHU de Nantes a annoncé que quatre personnes étaient décédées aux urgences cet été en attendant d’être soignées, l’hôpital de Loire-Atlantique concentre tous les regards et inquiétudes.
Depuis avril, l’entreprise qui produit les verres iconiques est en redressement judiciaire. Ce 26 juillet, le tribunal de commerce d’Orléans a validé le projet de coopérative soutenu par la majorité des salariés. Les 227 emplois sont sauvés.
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Quand on est racisé·e dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. La violence des mots, de la répression, du rejet que l’on subit en France est devenue intenable.
Dans la commune du Pas-de-Calais, fief du Rassemblement national, 67,15 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen au second tour. Des dizaines de journalistes ont couvert la journée et pourtant on ne retiendra qu’une vidéo de quelques secondes où l’ont voit des électrices crier, insulter et lancer un doigt d’honneur.