Journaliste avec un fort accent du sud. J'ai été diplômée de l'IUT de Lannion et de l'ESJ Lille.
J'ai rejoint Mediapart en septembre 2019 en tant qu'alternante et j'y suis restée depuis, pour couvrir le monde du travail et les questions relatives à ce groupe hétérogène que l'on appelle "les jeunes".
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Elles et ils sont âgés de 58 à 67 ans, travaillent toujours et témoignent de l’impossibilité de travailler jusqu’au grand âge. Marie, 66 ans, est agente à Pôle emploi. Elle raconte sa retraite qui s’éloigne et le service rendu aux usagers qui se dégrade.
Elles et ils sont âgés de 58 à 67 ans, travaillent toujours et témoignent de la dureté de leur quotidien. Moussa, 67 ans, est ouvrier à Geodis. Il raconte ses articulations usées et la difficulté de travailler dans le secteur de la logistique après 55 ans.
Un quart des hommes et 13 % des femmes les plus pauvres meurent avant 62 ans, quand l’âge légal du départ à la retraite, si la loi passe, devrait être de 64 ans. Derrière ce chiffre, il y a des vies, des visages et des familles que Mediapart vous raconte.
Au moins 14 000 personnes ont défilé samedi, à Paris, contre la réforme des retraites, à l’appel d’organisations de jeunesse et de La France insoumise. Une initiative pensée comme « complémentaire » des actions de l’intersyndicale.
La première journée de mobilisation contre le projet du gouvernement devrait donner lieu le 19 janvier à des grèves et à des manifestations massives. L’opposition au recul de l’âge de départ et la colère contre l’exécutif sont palpables. Mais le mouvement tiendra-t-il dans la durée ?
Le service national universel, ersatz de service militaire pour les jeunes de 15 à 17 ans, pourrait être généralisé dans les toutes prochaines semaines. Pour la sociologue Florence Ihaddadene, le SNU est surtout une mise au pas de jeunes considérés, par les gouvernements successifs, comme des sous-citoyens.
Une bonne partie des personnels chargés de la réparation des trains se sont lancés dans des grèves perlées fin octobre, afin d’obtenir une meilleure rémunération. Le mouvement participe à la dégradation du service des transports franciliens, mais la direction de l’entreprise n’est pas très réceptive.
Deux ans après la fermeture de l’usine Ford à Blanquefort, sort un documentaire intitulé « Il nous reste la colère » qui raconte, avec humanité et justesse, la lutte infructueuse d’ouvriers attachés à leur usine. Au cinéma depuis le 7 décembre.
Après des semaines de guérilla politique, le gouvernement a accepté de faire un chèque de 200 millions d’euros pour renflouer la dette des transports franciliens. Pas suffisant pour éviter la hausse prévue du passe Navigo, que les usagers payeront désormais 84 euros, contre 75 auparavant.
Après un premier week-end de grève remarqué, les contrôleurs SNCF menacent de remettre le couvert pour les fêtes de fin d’année si la direction n’accède pas à leurs demandes. Parti d’un collectif « apolitique », ce mouvement déborde les organisations syndicales.
La Région Île-de-France, dirigée par Valérie Pécresse, a annoncé que le pass Navigo passerait de 75 à 90 euros si l'État ne débloquait pas des financements d’ici au 7 décembre. Alors que les usagers craignent la déflagration, la Région et l’État continuent de se rejeter la responsabilité.
En lançant soudainement l’idée de créer des réseaux de trains express dans dix métropoles françaises, Emmanuel Macron espère détourner l’attention du délabrement déjà bien avancé de la SNCF et de la RATP, et du sous-investissement chronique de l’État.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Quand on est racisé·e dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. La violence des mots, de la répression, du rejet que l’on subit en France est devenue intenable.
Dans la commune du Pas-de-Calais, fief du Rassemblement national, 67,15 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen au second tour. Des dizaines de journalistes ont couvert la journée et pourtant on ne retiendra qu’une vidéo de quelques secondes où l’ont voit des électrices crier, insulter et lancer un doigt d’honneur.