Journaliste avec un fort accent du sud. J'ai été diplômée de l'IUT de Lannion et de l'ESJ Lille.
J'ai rejoint Mediapart en septembre 2019 en tant qu'alternante et j'y suis restée depuis, pour couvrir le monde du travail et les questions relatives à ce groupe hétérogène que l'on appelle "les jeunes".
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Malgré des manifestations massives et des coups d’éclat ces dernières heures, l’intersyndicale n’a pas réussi à organiser beaucoup de grèves de longue durée. Les porte-monnaie vides des salariés et la réticence des secteurs « bloquants » à partir seuls expliquent en bonne partie cette situation.
Le 8 mars, la zone industrielle de Gonfreville-l’Orcher était bloquée pour le deuxième jour consécutif par des salariés protestant contre la réforme des retraites. Mais l’objectif de tenir longtemps pour frapper le patronat au porte-monnaie se révèle incertain, par manque de militants mobilisés.
Alors que l’exécutif espère faire voter son texte par le Sénat avant la fin de la semaine, la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites devrait rassembler massivement. Les militants les plus résolus espèrent qu’elle sera le point de départ de grèves reconductibles dans plusieurs secteurs.
Côté pile, la Fédération nationale de la Mutualité française, qui regroupe la majorité des mutuelles de santé, est généreuse en conseils sur la santé au travail. Côté face, elle organise un plan de licenciement brutal d’un quart de ses salariés et enchaîne les expertises pour « risque grave ».
Alors que le gouvernement prévoit de décaler l’âge de départ à la retraite, de nombreuses grandes entreprises continuent de faire la chasse aux seniors, à coups de plans de dispense d'activité. Elles les poussent vers la sortie jusqu’à quatre ans plus tôt. Exemple chez Renault, Stellantis, Orange et Michelin.
Une fédération bretonne de la Capeb, syndicat patronal du bâtiment, ont rompu les rangs et appelé à rejoindre la mobilisation contre la réforme des retraites. Certains de leurs adhérents ont même décidé de payer les jours de grève de leurs salariés.
Dans la région de Marseille, Mediapart a suivi Paul* et Marcel*, techniciens gaz à GRDF qui enchaînent les journées de grève et les manifestations. Mais ce n’est pas tout. Ils trafiquent des compteurs de gaz pour que les usagers ne payent que la moitié de leur consommation, voire rien du tout.
Après quatre journées de mobilisation massive mais infructueuse, de nombreux travailleurs marseillais se disent désormais prêts à arrêter le travail... jusqu’au retrait de la réforme des retraites. Récit d’une semaine de débats et d’actions avec la CGT et FO.
Contrairement aux égoutiers de la ville de Paris qui partent à 52 ans, ceux de Marseille, employés par une société privée, doivent attendre jusqu’à 62 ans, 64 si la réforme des retraites est votée… Une aberration pour les ouvriers du Sud, qui racontent toute une vie de labeur sous terre.
Ces femmes et ces hommes ont entre 58 et 67 ans, travaillent toujours et témoignent, par leur quotidien, de l’impossibilité de travailler jusqu’au grand âge. Véronique, 65 ans, est plongeuse dans un restaurant universitaire, après toute une vie de labeur.
Elles et ils sont âgés de 58 à 67 ans, travaillent toujours et témoignent de la dureté de leur quotidien. Marcia, 58 ans, est assistante sociale à l’Aide sociale à l’enfance. Elle raconte le service public qui s’effrite et une carrière hachée comme le sont celles des femmes.
Ces femmes et ces hommes ont entre 58 et 67 ans, travaillent toujours et témoignent, par leur quotidien, de l’impossibilité de travailler jusqu’au grand âge. Benoît, 67 ans, est chauffeur de bus pour Keolis. Il raconte sa carrière de styliste déchu, la fatigue au volant et sa prochaine retraite avec une toute petite pension.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Quand on est racisé·e dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. La violence des mots, de la répression, du rejet que l’on subit en France est devenue intenable.
Dans la commune du Pas-de-Calais, fief du Rassemblement national, 67,15 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen au second tour. Des dizaines de journalistes ont couvert la journée et pourtant on ne retiendra qu’une vidéo de quelques secondes où l’ont voit des électrices crier, insulter et lancer un doigt d’honneur.