Violences sexuelles : les syndicats aussi

Violences sexuelles : la CGT étale ses fractures au tribunal

Benjamin Amar, écarté de la direction du syndicat après la plainte pour viol d’une militante, depuis classée sans suite, reproche à une association féministe et à un autre cégétiste, mobilisés contre sa réintégration, d’avoir dévoilé des pans entiers du dossier pénal et de sa vie intime.

Khedidja Zerouali

La salle d’audience est pleine à craquer, et bruyante. À tel point que la présidente de la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris doit rappeler le public à l’ordre. L’audience qui s’est tenue mercredi 5 février était attendue. Elle opposait Benjamin Amar, enseignant, figure médiatique de la CGT, ancien membre de ses instances nationales et membre du bureau de l’union départementale du Val-de-Marne, à un autre cégétiste, Gérald Le Corre, responsable syndical au ministère du travail, ainsi qu’à l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT).

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