Pour les forces d’ordre, la prime des Jeux olympiques est attribuée selon des critères clairs, sans distinctions hiérarchiques. La situation est toujours opaque pour les hospitaliers, traités de manière inéquitable selon les métiers.
Plusieurs bretelles des autoroutes A86 et A1 à Saint-Denis seront fermées jusqu’au 11 septembre. Ces restrictions pénalisent le personnel de l’hôpital Delafontaine, qui s’inquiète aussi pour les patients, en particulier les femmes enceintes d’une des plus grandes maternités d’Île-de-France.
Si on fait du sport, on peut allègrement boire du cola. C’est à grands traits le message mensonger que le plus gros producteur de soda du monde tente de faire passer pendant les Jeux, en arrosant athlètes, médecins et politiques de boissons et de millions.
De puissants nouveaux opioïdes de synthèse viennent d’être classés comme stupéfiants par l’Agence française du médicaments. Ils circulent plus largement dans le nord de l’Europe, où ils ont causé 163 décès.
Les cyclistes du Tour de France empruntent dimanche 14 juillet les vallées ariégeoises les plus enclavées, où habitants, syndicats et médecins se mobilisent pour améliorer l’accès au soin. Les urgences, la maternité et le service psychiatrique du centre hospitalier local menacent régulièrement de fermer.
Le Rassemblement national, par son programme basé sur la préférence nationale, menace la santé physique autant que mentale de centaines de milliers de personnes en France, et, in fine, la santé et la sécurité publique de tous et toutes, rappelle le chercheur Didier Fassin.
À ses débuts en politique, Christophe Bentz fut un opposant à l’IVG, au mariage pour tous, un partisan de la distinction entre les races. Parachuté en Haute-Marne, il a poli son image, en se positionnant opportunément dans un conflit local sur l’avenir de l’hôpital.
Les engagements des soignants se multiplient, contre le Rassemblement national ou pour le Nouveau Front populaire. Une centaine d’entre eux se sont réunis à Paris pour rendre public un texte qui rappelle le « droit fondamental à la santé », au cœur du « pacte républicain ».
Les députés ont fait évoluer le projet de loi proposé par le gouvernement sur des points cruciaux : en apportant des garanties sur un accès aux soins palliatifs et en modifiant les critères d’accès à l’aide à mourir.
Les députés ont adopté jeudi l’article de la loi sur la fin de vie instaurant l’aide à mourir dans le droit français. La controverse, intense à l’Assemblée, est aussi portée au sein de la société par des personnes vulnérables, qui craignent pour leur existence. Dans le monde, de nombreux pays ont d’ores et déjà légiféré.
Consultations à 30 ou 60 euros, revalorisation de nombreux forfaits : l’Assurance maladie a consenti un important effort financier en faveur de la médecine libérale, en particulier des généralistes. Les spécialistes ont de leur côté obtenu des promesses de revalorisation prochaine de leurs actes.
Mécontent des derniers arbitrages budgétaires, le secteur des hôpitaux privés et des cliniques a fait planer durant des semaines la menace d’une grève totale entre le 3 et le 5 juin. Mediapart raconte, documents à l’appui, comment le lobby du privé a conduit le gouvernement à capituler.
Notre partenaire Mediacités a mis la main sur une note confidentielle qui interdit aux patients hospitalisés contre leur gré en psychiatrie de sortir de l’hôpital la semaine prochaine, pendant le passage de la flamme olympique en Loire-Atlantique.
Après plus de 1 500 plaintes et huit ans d’instruction, les victimes de la chaîne de centres dentaires low cost craignent que les graves mutilations qu’elles ont subies ne fassent pas l’objet d’un procès, et que leurs responsables restent impunis.
L’examen du texte dans l’hémicycle donne déjà lieu à des passes d’armes et des surprises. Mercredi, cinq députés Renaissance ont voté pour un amendement de la droite, contre l’avis du gouvernement, instaurant une « loi de programmation pour les soins palliatifs ». L’un d’eux explique son choix.
C’est la première étape du long trajet du projet de loi ouvrant un droit à une aide à mourir : la commission spéciale de l’Assemblée nationale l’a adopté, après l’avoir amendé. Le principal changement touche aux conditions d’accès.