Les députés ont fait évoluer le projet de loi proposé par le gouvernement sur des points cruciaux : en apportant des garanties sur un accès aux soins palliatifs et en modifiant les critères d’accès à l’aide à mourir.
Les députés ont adopté jeudi l’article de la loi sur la fin de vie instaurant l’aide à mourir dans le droit français. La controverse, intense à l’Assemblée, est aussi portée au sein de la société par des personnes vulnérables, qui craignent pour leur existence. Dans le monde, de nombreux pays ont d’ores et déjà légiféré.
Consultations à 30 ou 60 euros, revalorisation de nombreux forfaits : l’Assurance maladie a consenti un important effort financier en faveur de la médecine libérale, en particulier des généralistes. Les spécialistes ont de leur côté obtenu des promesses de revalorisation prochaine de leurs actes.
Mécontent des derniers arbitrages budgétaires, le secteur des hôpitaux privés et des cliniques a fait planer durant des semaines la menace d’une grève totale entre le 3 et le 5 juin. Mediapart raconte, documents à l’appui, comment le lobby du privé a conduit le gouvernement à capituler.
Notre partenaire Mediacités a mis la main sur une note confidentielle qui interdit aux patients hospitalisés contre leur gré en psychiatrie de sortir de l’hôpital la semaine prochaine, pendant le passage de la flamme olympique en Loire-Atlantique.
Après plus de 1 500 plaintes et huit ans d’instruction, les victimes de la chaîne de centres dentaires low cost craignent que les graves mutilations qu’elles ont subies ne fassent pas l’objet d’un procès, et que leurs responsables restent impunis.
L’examen du texte dans l’hémicycle donne déjà lieu à des passes d’armes et des surprises. Mercredi, cinq députés Renaissance ont voté pour un amendement de la droite, contre l’avis du gouvernement, instaurant une « loi de programmation pour les soins palliatifs ». L’un d’eux explique son choix.
C’est la première étape du long trajet du projet de loi ouvrant un droit à une aide à mourir : la commission spéciale de l’Assemblée nationale l’a adopté, après l’avoir amendé. Le principal changement touche aux conditions d’accès.
Emmanuel Macron a annoncé vouloir lever le « tabou » de la ménopause, soigner les femmes de leurs « déséquilibres ». Dans un essai, la féministe Élise Thiébaut trace un chemin contraire : elle évoque un vécu apaisé, qui bouleverse alors qu’il libère.
La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté alerte sur l’état « d’extrême gravité » de la psychiatrie. Dans les établissements visités, les contrôleurs ont constaté de très nombreuses atteintes aux droits et à la dignité des patients.
Le géant pharmaceutique a ravi l’Élysée en annonçant un investissement de 1,1 milliard d’euros au sommet Choose France. Derrière la communication, une stratégie d’influence rodée et près de 20 millions de doses de vaccins contre le Covid-19 jetées à la poubelle.
Dans la Sarthe, des usagers de la psychiatrie qui ont vécu des privations de liberté sont convaincus que leurs épisodes de crise pouvaient être pris en charge sans violence. L’une de ces approches est l’« open dialogue », balbutiante en France, mais expérimentée à Marseille.
L’effondrement du nombre de psychiatres conduit à des pratiques de privation de liberté en toute illégalité. Des patientes sarthoises racontent leur traumatisme. Les soignants alertent sur les risques de passage à l’acte chez les patients, d’abord contre eux-mêmes.
Le film « État limite », qui sort en salle le 1er mai, suit un psychiatre dans les méandres de l’hôpital public, où l’humanité s’étiole. Isolé, en manque de moyens, il s’épuise parce qu’il refuse de transiger sur son éthique du soin. Réalisateur et psychiatre racontent.
Ces établissements privés associatifs, auxquels les pouvoirs publics délèguent de plus en plus de tâches de santé publique, tanguent. La faute à un sous-financement chronique et à la concurrence des centres privés lucratifs.
Quatre ans après la première vague, le virus reste mortel. Et menace toujours les personnes âgées, en surpoids ou immunodéprimées. Mal protégées par le vaccin, ces dernières se sentent abandonnées par le reste de la population, qui a renoncé à tout geste barrière.