Depuis neuf mois, des milliers de personnes sont victimes de la mise en place d’Arpège, un logiciel censé régler les indemnités liées aux arrêts de travail en Loire-Atlantique et en Vendée. Trois d’entre elles assignent la CPAM, jeudi 3 juillet, au tribunal judiciaire de Nantes.
Un maigre plan pour la santé mentale et la psychiatrie a été annoncé mercredi 11 juin, presque en catimini. La députée Sandrine Rousseau, coautrice d’un rapport parlementaire sur le sujet, dresse un constat d’échec plus large, faute de mobilisation collective.
Les propositions de loi sur les soins palliatifs et l’aide à mourir ont été adoptées par l’Assemblée mardi 27 mai. Elles vont donc poursuivre leur chemin au Sénat, dominé par Les Républicains, dont les représentants sont majoritairement hostiles au texte. Voici les grands enjeux du texte sur lequel ils devront se prononcer.
Pour la démocratie, pour la laïcité et pour la liberté nouvelle ainsi créée, il faut se féliciter de l’adoption par les députés, mardi 27 mai, d’un droit nouveau : l’aide à mourir. Mais il faut plus que jamais se battre pour sauver notre système de santé, afin que le néolibéralisme ne vienne jamais utiliser ce droit pour trier parmi nous.
Dans le débat sur la fin de vie, les députés ont pour l’instant privilégié le suicide assisté plutôt que l’euthanasie, qui supposerait un geste actif du médecin. Cela afin de ménager une profession qu’ils imaginent viscéralement opposée à cette légalisation. En réalité, les opinions y sont bien plus nuancées.
Les députés ont terminé l’examen de la proposition de loi sur l’aide à mourir. Elle détermine notamment le rôle du médecin : quels seront ses échanges avec le patient ? Peut-il refuser la demande du patient ? S’il l’accepte, comment va-t-il s’entourer pour prendre une décision ?
Parti en septembre 2022, Didier Raoult a laissé derrière lui un institut très affaibli. C’est ce que pointe un nouveau rapport du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche. Malgré quelques améliorations, les inspecteurs déplorent que les auteurs de fraudes scientifiques soient encore en poste.
Sara Piazza est psychologue en soins palliatifs et coautrice d’un livre qui prend à partie la gauche, dont elle se réclame. À ses yeux, en soutenant l’aide à mourir, la gauche renonce à agir sur les inégalités des conditions de vie et d’accès aux soins qui créent du « mal mourir ».
Trois longues journées de débats ont été nécessaires aux députés pour déterminer les principaux critères d’accès à l’aide à mourir. Au cœur des échanges, la question de l’âge, la nécessité d’un pronostic vital engagé, le degré de souffrance ou encore l’expression d’une volonté libre et éclairée.
La multinationale Clariane (ex-Korian) a investi l’Italie, berceau d’une psychiatrie jugée à l’époque révolutionnaire, en rachetant des cliniques à tour de bras, ainsi que des maisons de retraite. Ses établissements y bénéficient d’une politique de santé qui délègue l’internement au privé.
Les députés ont approuvé samedi la création d’un « droit à l’aide à mourir », et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire.
Près de la moitié des malades qui y ont droit ne parviennent pas à bénéficier de soins palliatifs. Pour y remédier, les députés veulent que ce droit soit opposable, que des moyens supplémentaires soient inscrits dans la loi et que de nouveaux établissements dédiés soient créés.
Des salariés de cliniques psychiatriques tentent de résister au géant de la santé, qui a racheté une bonne part des établissements privés en France et imposé ses méthodes de management. Le groupe, rebaptisé Clariane, vise désormais le marché des soins ambulatoires.
Enjeu de santé publique majeur, la psychiatrie privée prospère à travers de grands groupes financiarisés. Un acteur a ouvert la voie, Inicea, multipliant les techniques pour augmenter le « rendement » de ses établissements avant son rachat par l’entreprise Korian, révèle Mediapart.
Dans l’ouest de la Sarthe, il y a trois fois moins de médecins que dans le reste de la France, et la plupart ont plus de 60 ans. La catastrophe sanitaire est déjà là, et va s’aggraver si rien n’est fait. Habitants et médecins réclament d’urgence une régulation de l’installation des médecins.
Peter Von Theobald est un gynécologue spécialiste de l’endométriose à La Réunion. Comme l’attestent ses propres comptes rendus médicaux, il a pratiqué une ablation de l’utérus sans le consentement de sa patiente, sans aucune urgence médicale, à partir d’un diagnostic qui s’est révélé faux. Enquête.