À l’hôpital de Saint-Denis, une baisse des malades graves du Covid semble se dessiner dans le service de réanimation. Dans cette cinquième vague, celle des non-vaccinés, le personnel soignant multiplie les heures supplémentaires, travaille parfois positif, au risque d’un épuisement général.
Vaccination générale, nouveaux médicaments contre le Covid-19 : les profits des laboratoires pharmaceutiques explosent. Est-il envisageable qu’ils lèvent un jour leurs brevets ? On en parle avec nos invités Isabelle Defourny, de MSF, Jérôme Martin, cofondateur de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, et Rozenn Le Saint, journaliste santé à Mediapart.
Le voyage du ministre de l’éducation aux Baléares, à la veille d’une rentrée scolaire à haut risque, résume deux années de gestion de la pandémie de Covid-19 : par désintérêt manifeste, il n’a jamais répondu aux craintes et à l’épuisement des enseignants comme des familles.
Depuis l’arrivée du Covid-19 en France, Didier Raoult est devenu une figure nationale. D’abord en faisant la promotion d’un traitement inefficace contre la maladie, l’hydroxychloroquine, puis en niant la possibilité d’une seconde vague ou en remettant en cause l’efficacité de la vaccination. Mediapart revient en vidéo sur deux ans d’enquête sur le directeur de l’IHU.
Jean-Michel Blanquer a annoncé jeudi 13 janvier que 5 millions de masques FFP2 seraient distribués dans le système scolaire. Cette annonce survient alors que depuis près de deux ans, les autorités ont restreint l’usage de ce masque, pourtant plus protecteur face au virus, provoquant, selon nos informations, des tensions entre ministères.
Douze millions de tests PCR ou antigéniques ont été réalisés la première semaine de janvier. À l’hôpital, débordés, les laboratoires de biologie et de virologie ne criblent plus tous les PCR, laissant patients et médecins dans l’incertitude sur le variant à l’origine de la maladie.
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une résolution visant à inscrire l’endométriose sur la liste des affections de longue durée. Une reconnaissance institutionnelle réclamée de longue date par les associations, mais à laquelle le gouvernement se refuse, malgré les annonces d’Emmanuel Macron.
Apparu après Alpha et Delta, Omicron ne clôturera pas le bal des variants. Mais il pourrait marquer le début de la fin pour les formes graves du Covid-19, estiment plusieurs experts. Voici pourquoi.
Les agentes de cet établissement du CHU de Toulouse ont décidé d’arrêter de travailler à partir du 11 janvier pour protester contre la mise en danger des patients et un niveau de souffrance au travail jamais atteint auparavant.
Avec la cinquième vague, le protocole sanitaire fixé pour la rentrée des classes a fait naître une course folle au dépistage. La saturation des laboratoires a même chamboulé le planning des opérations à l’hôpital de Blois.
Près de 2 000 personnes se sont rassemblées samedi dans la métropole auvergnate pour conspuer le chef de l’État, lui reprochant de vouloir diviser les Français sur la question du vaccin après ses déclarations au « Parisien ». En France, les manifestations ont réuni ce samedi plus de 100 000 personnes.
Les propos tenus par Emmanuel Macron, assumant de vouloir emmerder les « non-vaccinés » et remettant en doute leur citoyenneté, ont choqué les personnes qui n’ont pas (encore) fait le choix du vaccin. Partagées entre les doutes et la peur ou convaincues de devoir lutter pour les libertés, ces dernières se sentent incomprises et regrettent d’être stigmatisées.
Le gouvernement entend simplifier la tarification des soins et a mis en place depuis le 1er janvier un forfait unique de 19,61 euros à payer pour les passages aux urgences non suivis d’hospitalisation. Une mesure qui va surtout pénaliser les patients les plus précaires sans mutuelle et dissuader les passages aux urgences.
Face au variant Omicron, Emmanuel Macron a fait un choix solitaire, sans aucune validation scientifique, celle d’une contamination massive de la population. Alors que ce président qui se veut tout-puissant étale son « envie » d’« emmerder » les non-vaccinés, les acteurs de terrain tentent de garder leur calme.
Contrairement aux propos du président, certains hôpitaux publics pratiquent déjà des tris de patients. Outre la déprogrammation d’opérations qui contraint les médecins à sélectionner les patients, certaines réanimations se préparent à durcir les critères d’admission. Nous publions l’intégralité d’un document de travail préparatoire officialisant des critères de tri parfois drastiques.
Dimanche, le gouvernement a annoncé les nouvelles directives de l’isolement et du dépistage. Mais ce mardi soir, les pharmaciens ne pouvaient toujours pas distribuer les autotests gratuits promis par le gouvernement. Et les files d’attente pour les tests PCR s’allongent dangereusement, alors que le cap des 300 000 contaminations par jour est bientôt atteint.