Le meurtre d’une infirmière du CHU de Reims, par un patient suivi dans le service de psychiatrie voisin du sien, s’inscrit dans une hausse des violences contre les professionnels de santé. En établissement, les services de psychiatrie sont les plus touchés par ces violences dites « médicalement involontaires ».
Dans la communauté des travailleuses du sexe chinoises de Paris, l’AME est vitale pour l’accès aux soins. Sa suppression, à l’occasion du projet de loi « immigration », les fragiliserait. Reportage.
Alors que l’exécutif a dévoilé dimanche les grandes lignes du projet de loi sur la fin de vie, Mediapart donne la parole au Comité national autoproclamé de la vieillesse (CnaV), dont les membres, souvent octogénaires, surtout des femmes, scandent « Ma mort m’appartient », en écho à leur combat des années 1970 pour le droit à l’IVG.
L’OMS a déclaré la fin de l’urgence de santé publique. En France, les soignants non vaccinés retrouvent leurs postes. Pourtant, à bas bruit, le virus court et mute encore. Surveillance, vaccins, port du masque, solidarité avec les plus fragiles : baisse-t-on trop la garde ?
Des chercheurs ont mis en évidence la surreprésentation des patients avec des antécédents psychiatriques parmi les morts du Covid entre février 2020 et août 2021. Les données hospitalières qu’ils ont exploitées révèlent aussi que ces malades ont eu moins de chances d’être réanimés.
Un projet pilote prend en charge les sortants de prison présentant des troubles psychiatriques pour éviter les ruptures de soins. Mais les situations administratives complexes, la saturation des centres médico-psychologiques et l’absence de logements rendent la tâche difficile.
Lors de la sixième Conférence nationale du handicap, Emmanuel Macron a promis, mercredi 26 avril, soixante-dix mesures pour améliorer le quotidien des personnes handicapées, dont le remboursement intégral des fauteuils roulants. Des associations et des militants se disent sceptiques sur la suite.
67 millions d’enfants dans le monde ont été privés d’un ou plusieurs vaccins depuis la pandémie de Covid-19, alerte l’Unicef. En cause, la surcharge des systèmes de santé, les conflits, mais aussi la perte de confiance dans la vaccination des enfants. En France, ce niveau de confiance chuterait de 11,5 %.
Depuis janvier 2023, le misoprostol, principe actif utilisé dans les IVG médicamenteuses, est signalé comme « en tension d’approvisionnement ». Le 13 avril, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMeds) a alerté sur une pénurie en cours dans le Nord et en Île-de-France.
Les urgences de Feurs ferment : officiellement, elles ne peuvent plus fonctionner en raison du refus de travailler des intérimaires. C’est en réalité un long démantèlement de l’hôpital public. Sur ces ruines, le privé prospère. La création d’urgences privées est même évoquée.
À Sceaux, en banlieue parisienne, la clinique Dupré accueille une douzaine d’adolescents, hospitalisés à temps plein pour leur addiction aux jeux vidéo. En parallèle de leurs traitements, un partenariat avec le lycée Lakanal permet de les rescolariser.
Des établissements aux moyens restreints investissent avec l’espoir de garder moins longtemps les personnes opérées et de faire ainsi des économies. Les fabricants, au lobbying offensif, sont les premiers gagnants.
Les plaintes pour viols et violences gynécologiques visant la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou ont été classées sans suite, a-t-on appris ce mardi. Les plaignantes ont décrit des examens gynécologiques réalisés sans consentement et avec violences. Les gynécologues rejettent le terme de « viol » en cas d’examen gynécologique.
Le président de la République a reçu le rapport des membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie qui prennent position pour une légalisation de l’aide active à mourir. Emmanuel Macron leur a promis que leur travail resterait « la référence » sur le sujet et le renvoie au gouvernement, qui doit écrire un projet de loi avant l’été.
La Convention citoyenne sur la fin de vie doit rendre, ce week-end, son avis définitif sur une légalisation de l’aide médicale à mourir. En Belgique, l’euthanasie est pratiquée depuis 2002. Plusieurs soignants belges défendent leur loi, qu’ils considèrent comme un droit fondamental, malgré les caricatures françaises.
Selon nos informations, le Conseil national de l’Ordre des médecins vient d’annuler les sanctions qui frappaient, depuis 2021, un psychiatre et un endocrinologue visés par les parents d’un jeune homme trans, déjà majeur au moment des consultations. L’instance a estimé leur plainte irrecevable.