Le rapport publié jeudi 6 juillet dénonce la toute-puissance de l’industrie pharmaceutique et un gouvernement qui l’arrose sans réelles contreparties. Résultat : les traitements manquent de plus en plus dans les pharmacies.
L’Institut hospitalo-universitaire de Marseille n’en a jamais fait mention jusqu’ici : dans le cadre de son essai sauvage sur l’hydroxychloroquine, il a exposé des femmes enceintes à ce médicament inutile en prévention du Covid. Or, depuis 2019 au moins, il existe des alertes sur la toxicité de cette molécule pour l’enfant à naître. Informée de cette étude, l’Agence du médicament a fermé les yeux.
À force d’alertes sur des plaies et des chutes de résidents, l’agence régionale de santé d’Île-de-France a lancé une inspection de l’Ehpad de Bagnolet. Laurent Garcia, lanceur d’alerte du scandale Orpea, y a travaillé avant de jeter l’éponge. Récit de la dégringolade d’un établissement modèle.
Emmanuel Macron vient d’annoncer la relocalisation dans les semaines qui viennent de la production de vingt-cinq médicaments. Mercredi soir, le collectif IVG révoltée s’est réuni pour demander que la pilule abortive soit considérée, elle aussi, comme prioritaire.
Depuis près d’un an, un groupe transpartisan d’une centaine de députés, de LFI à LR, travaille sur une régulation de l’installation des médecins libéraux dans les zones à forte densité. Leur amendement a échoué face à une alliance du RN avec le parti présidentiel.
Confronté à la persistance de manquements majeurs dans la prise en charge des enfants, que Mediapart avait révélés dès juin 2020, l’institut médico-éducatif départemental a été placé lundi en « cessation définitive d’activité » par l’agence régionale de santé.
Alors que le lipœdème, aussi appelé « maladie des jambes poteaux », est reconnu par l’OMS depuis 2018, l’Assurance maladie impose un parcours du combattant aux malades, essentiellement des femmes, au risque de leur santé physique et mentale.
Une femme de 65 ans avait été malmenée par un opérateur du Samu et avait attendu plus d’une heure les secours avant de décéder. L’hôpital de Meaux venait de la laisser sortir malgré de mauvais résultats d’analyses cardiaques. Pourtant, l’ARS d’Île-de-France juge sa prise en charge « conforme ».
Selon une enquête de Mediapart et « Libération », une vingtaine de salariés dénoncent une gestion « autoritaire » et des maltraitances au sein d’une association accompagnant 600 personnes handicapées dans le Pas-de-Calais. D’après nos informations, deux enquêtes préliminaires visent des suspicions de harcèlement et d’abus de confiance.
Des sociétés savantes ont vivement réagi à la prépublication d’une nouvelle étude de Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine. Plus de trois ans après le début de la pandémie, l’impuissance est générale : médicale, scientifique, sanitaire, judiciaire.
Pau, Thouars, Reims : les meurtres de soignants par des patients atteints de sévères troubles psychiatriques se succèdent. Les politiques regardent ailleurs, pourtant, la politique est bien en cause : affaiblie, la psychiatrie perd le lien et la confiance des malades, les violences montent de tous côtés.
Le meurtre d’une infirmière du CHU de Reims, par un patient suivi dans le service de psychiatrie voisin du sien, s’inscrit dans une hausse des violences contre les professionnels de santé. En établissement, les services de psychiatrie sont les plus touchés par ces violences dites « médicalement involontaires ».
Dans la communauté des travailleuses du sexe chinoises de Paris, l’AME est vitale pour l’accès aux soins. Sa suppression, à l’occasion du projet de loi « immigration », les fragiliserait. Reportage.
Alors que l’exécutif a dévoilé dimanche les grandes lignes du projet de loi sur la fin de vie, Mediapart donne la parole au Comité national autoproclamé de la vieillesse (CnaV), dont les membres, souvent octogénaires, surtout des femmes, scandent « Ma mort m’appartient », en écho à leur combat des années 1970 pour le droit à l’IVG.
L’OMS a déclaré la fin de l’urgence de santé publique. En France, les soignants non vaccinés retrouvent leurs postes. Pourtant, à bas bruit, le virus court et mute encore. Surveillance, vaccins, port du masque, solidarité avec les plus fragiles : baisse-t-on trop la garde ?
Des chercheurs ont mis en évidence la surreprésentation des patients avec des antécédents psychiatriques parmi les morts du Covid entre février 2020 et août 2021. Les données hospitalières qu’ils ont exploitées révèlent aussi que ces malades ont eu moins de chances d’être réanimés.