Risques de réinfections, protections, efficacité des vaccins actuels et attendus, avenir de la pandémie… Nos réponses pour s’y retrouver face à cette nouvelle vague de Covid-19.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
À la suite des révélations de Mediapart sur Yolande Gabriel, 65 ans, décédée chez elle le 21 août 2020 après avoir attendu les secours plus d’une heure, une enquête est ouverte. Un juge d’instruction est désormais saisi. Pendant son appel au 15, ses souffrances avaient été minimisées.
L’hôpital de Chinon, hôpital rural à la maternité et au service de psychiatrie exemplaires, mais fermés pendant des semaines faute de personnels, est en lourd déficit. Un cabinet de conseil préconise des fermetures de lits et de postes, l’agence régionale de santé conditionne ses aides au retour à l’équilibre. Comme avant la pandémie.
Dans les Hauts-de-France, un certain nombre d’enfants en bas âge ne se nourrissent que de boissons sucrées. Ce qui détruit durablement leur dentition naissante, au grand désarroi des professionnels, qui peinent à juguler le phénomène.
La direction de l’établissement veut faire annuler une délibération du comité d’hygiène et de sécurité, qui a entériné une alerte pour « risque grave » déclenchée quelques semaines auparavant et demandé une expertise indépendante. Une manière rare de judiciariser le dialogue social.
L’hôpital s’est mobilisé dans une cinquantaine de villes en France. Les manifestants alertent sur une situation d’une gravité sans précédent. Ils craignent aussi les prochaines annonces pour les urgences, qui pourraient restreindre l’accueil des patients.
Yolande Gabriel, 65 ans, est décédée chez elle le 21 août 2020 après avoir attendu les secours plus d’une heure. Pendant son appel au 15, ses souffrances ont été minimisées. Sa fille s’interroge sur d’éventuels préjugés racistes. Le Samu de Seine-et-Marne reconnaît seulement « une exaspération injustifiée » du médecin.
Les urgences de l’hôpital Pellegrin régulent l’accès des patients en soirée et la nuit. Cela ne règle rien aux dysfonctionnements de l’établissement, mettent en garde les urgentistes bordelais. Épuisés par leur métier, ils sont nombreux à renoncer à leur vocation.
Les cliniques psychiatriques Clinea sont la filiale la plus rentable d’Orpea. Elles profitent des largesses de l’assurance-maladie, tout en facturant un « confort hôtelier » hors de prix à leurs patients. Pour les soins et le management, le modèle est un copié-collé du groupe.
Mediapart met à jour sa carte des urgences en difficulté, à partir de la liste de 115 services établie par le syndicat Samu-Urgences de France. Certains manquent de personnel, d’autres sont contraints de fermer, partiellement ou complètement. À six semaines des vacances d’été, quatorze CHU sont touchés.
Visé par de nombreuses plaintes pour viols ou violences, le professeur Émile Daraï exerce toujours à l’hôpital Tenon à Paris. Il était invité à s’exprimer au congrès annuel de la gynécologie. Sous la pression, il a finalement renoncé.
Après la diffusion du documentaire « Médicaments : les profits de la pénurie » sur Arte, on fait le point sur cette industrie qui tient tête aux gouvernements et privilégie trop souvent la finance plutôt que la santé.
Document confidentiel obtenu par notre partenaire Rue89 Strasbourg, le « contrat d’avenir » signé avec l’agence régionale de santé oblige les Hôpitaux universitaires de Strasbourg à augmenter leur activité tout en fermant des lits et en réduisant le nombre de postes.
À l’issue de son inspection au sein de l’IHU dirigé par Didier Raoult, l’Agence nationale de sécurité du médicament a saisi la justice pour de « graves manquements et non-conformités à la réglementation des recherches impliquant la personne humaine » et pour la falsification de documents, confirmant au passage nos informations.
Depuis l’adoption de la nouvelle « loi bioéthique », les demandes de PMA ont explosé dans les services concernés. Entre un manque d’anticipation gouvernementale et une sous-estimation de l’afflux de patientes, la réforme s’est faite aussi au détriment des conditions de travail de professionnels de santé. Reportage à Nantes.