Depuis l’adoption de la nouvelle « loi bioéthique », les demandes de PMA ont explosé dans les services concernés. Entre un manque d’anticipation gouvernementale et une sous-estimation de l’afflux de patientes, la réforme s’est faite aussi au détriment des conditions de travail de professionnels de santé. Reportage à Nantes.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Nantes (Loire-Atlantique).–« On était fragilisées, dépourvues, fatiguées, comme si on était sur un champ de bataille. » Au premier étage de la maternité du CHU de Nantes, la secrétaire médicale, Stéphanie Haddad, se remémore la mise en œuvre de l’élargissement de l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA). Ce jour-là, le calme apparent qui règne à l’accueil du Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (Cecos) contraste avec l’agitation de ces derniers mois. En août, après la promulgation de la « loi bioéthique » qui a ouvert la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, « on a commencé à recevoir un flux très important d’appels. Ils ont été multipliés par cinq au moins », se souvient-elle.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.