À l’issue de son inspection au sein de l’IHU dirigé par Didier Raoult, l’Agence nationale de sécurité du médicament a saisi la justice pour de « graves manquements et non-conformités à la réglementation des recherches impliquant la personne humaine » et pour la falsification de documents, confirmant au passage nos informations.
Depuis l’adoption de la nouvelle « loi bioéthique », les demandes de PMA ont explosé dans les services concernés. Entre un manque d’anticipation gouvernementale et une sous-estimation de l’afflux de patientes, la réforme s’est faite aussi au détriment des conditions de travail de professionnels de santé. Reportage à Nantes.
Pendant la crise sanitaire, la candidate du RN a beaucoup varié, surfant sur les mouvements d’opinion et les vagues épidémiques. Elle a laissé ses adversaires à l’extrême droite s’égarer sur la chloroquine, le masque, contre le passe sanitaire, sans jamais prendre, elle, aucun risque politique.
En l’espace de deux semaines, trois types de produits alimentaires ont été rappelés pour des suspicions de contamination par des bactéries. Pour Ingrid Kragl, directrice de l’information de l’ONG Foodwatch, l’accent doit être mis sur la prévention.
Les prises de parole se multiplient, d’Éric Zemmour au rappeur Booba ce week-end, pour s’inquiéter d’une prétendue « épidémie » de jeunes trans que des traitements transformeraient en « patients à vie ». Pour Mediapart, des professionnels de santé qui accompagnent ces mineurs décrivent la réalité de leur travail.
Chaque vendredi, des hospitaliers se recueillent une minute pour conjurer la « mort programmée de l’hôpital public ». Car aucune promesse politique n’est tenue : les soignants partent, les lits ferment et les patients dorment sur des brancards dans les couloirs des urgences.
Un homme atteint d’une hémorragie digestive est décédé aux urgences du Nouvel Hôpital civil. Un décès occasionné par le manque de personnel et de lits d’hospitalisation, selon un urgentiste. La direction des Hôpitaux universitaires de Strasbourg a demandé l’ouverture d’une enquête interne.
Après le Danemark et le Royaume-Uni, la France connaît une reprise épidémique portée par le sous-variant Omicron BA.2. Que sait-on de ce nouveau variant, doit-on réadopter le masque, avons-nous abandonné les plus fragiles, doit-on envisager un deuxième rappel ?
Le quinquennat qui s’achève a été happé par les questions de santé, de la crise de l’hôpital à la pandémie. Les déserts médicaux s’étendent, le déficit de la Sécurité sociale est massif, les politiques d’austérité menacent. Or les promesses des candidats d’aujourd’hui ressemblent à celles d’hier, jamais tenues.
Dans de très nombreux pays, les infirmières sont montées en compétences, accédant à la « pratique avancée », un métier intermédiaire, plus autonome vis-à-vis des médecins. En France, ce mouvement est empêché par le corps médical, qui refuse de partager son monopole sur la prescription ou la consultation.
Les traitements censés les protéger du Covid-19 ne résistent pas aux variants ou sont peu accessibles, alors les personnes immunodéprimées vivent confinées depuis deux ans. Elles ressentent comme une discrimination supplémentaire la levée des restrictions sanitaires ce lundi.
Le Parlement a adopté mercredi 23 février une loi prolongeant le délai légal pour pratiquer un avortement, qui passe de douze à quatorze semaines. Les sages-femmes pourront également pratiquer des IVG instrumentales.
À l’issue de son inspection au sein de l’IHU dirigé par Didier Raoult, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a listé, dans un rapport préliminaire, une série d’écarts, certains étant passibles de sanctions administratives ou de poursuites pénales. Les inspecteurs annoncent transmettre au procureur de la République des documents suspectés d’avoir été falsifiés par l’IHU.
Dans le nouveau rapport de la juridiction financière sur les Ehpad, il n’est fait aucune mention des malversations des groupes privés révélés ces dernières semaines. Car le champ du contrôle est si restreint qu'ils s’en jouent facilement.
En décembre, la Société française de pédiatrie pesait de tout son poids pour maintenir ouvertes les écoles, malgré la menace du variant Omicron. Quelles sont les conséquences de la cinquième vague sur les enfants ? Reportage aux Hospices civils de Lyon.
Après un court débat, la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », qui allonge jusqu’à 14 semaines le délai de recours à l’IVG et autorise les sages-femmes à pratiquer les IVG instrumentales, a été adoptée jeudi, en troisième lecture, par l’Assemblée nationale. Au grand dam des co-rapporteuses du texte, la clause de conscience spécifique n’a pas été supprimée.