Santé

IVG : l’Assemblée nationale maintient la clause de conscience des soignants

Après un court débat, la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », qui allonge jusqu’à 14 semaines le délai de recours à l’IVG et autorise les sages-femmes à pratiquer les IVG instrumentales, a été adoptée jeudi, en troisième lecture, par l’Assemblée nationale. Au grand dam des co-rapporteuses du texte, la clause de conscience spécifique n’a pas été supprimée.

Faïza Zerouala

À l’Assemblée nationale, le troisième examen de la proposition de loi « visant à renforcer le doit à l’avortement » avait jeudi des airs de déjà-vu. À l’issue d’un débat ramassé, les député·es ont adopté le texte par 46 voix pour et 13 voix contre. Il doit repasser une dernière fois au Sénat le 16 février, avant de revenir au palais Bourbon une semaine plus tard pour son adoption définitive, les député·es ayant le dernier mot sur le fond.

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