L’IHU a prescrit de l’hydroxychloroquine à des femmes enceintes, l’Agence du médicament a laissé faire
L’Institut hospitalo-universitaire de Marseille n’en a jamais fait mention jusqu’ici : dans le cadre de son essai sauvage sur l’hydroxychloroquine, il a exposé des femmes enceintes à ce médicament inutile en prévention du Covid. Or, depuis 2019 au moins, il existe des alertes sur la toxicité de cette molécule pour l’enfant à naître. Informée de cette étude, l’Agence du médicament a fermé les yeux.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
QuelsQuels risques a fait courir l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille aux 30 000 patientes et patients au moins – et sans doute beaucoup plus – officiellement exposés à l’hydroxychloroquine depuis le printemps 2020 ? La question est vertigineuse, tant les médecins infectiologues marseillais ont multiplié les transgressions médicales, scientifiques, éthiques. Et si ces dérives ont été possibles, c’est parce que toutes les instances sanitaires ont failli à leur devoir de contrôle.