Caroline Coq-Chodorge

Journaliste santé depuis 15 ans, j'ai intégré la rédaction de Mediapart pour suivre la crise du Covid. Quand elle sera terminée, je réécrirai sur la crise de l'hôpital, de la médecine de ville, la vie des soignants et des patients, notre système de santé solidaire, qui doit le rester, les inégalités et les conflits d'intérêt qui le minent. Longtemps journaliste indépendante, j'ai écrit pour Mediapart et la presse spécialisée (L'infirmière magazine, surtout), qui m'a permis de me familiariser avec ces sujets compliqués. J'ai fait un détour à la télévision, en tant que co-auteure du documentaire Diabète, une addition salée, diffusé sur Arte.
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Visé par des plaintes pour viol, un gynécologue invité à un congrès est contraint de renoncer
Dans les couloirs de l’hôpital Tenon à Paris. © Photo Fred Dufour / AFP
Visé par de nombreuses plaintes pour viols ou violences, le professeur Émile Daraï exerce toujours à l’hôpital Tenon à Paris. Il était invité à s’exprimer au congrès annuel de la gynécologie. Sous la pression, il a finalement renoncé.
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Négationniste et fan d’Unabomber : l’inquiétant parcours du « Monsieur Santé » de Marine Le Pen
Interview de Patrick Barriot sur BFM Business en 2022. © Capture d'écran BFM Business
Le parcours de Patrick Barriot, possible ministre de la santé si Marine Le Pen devait être élue, mérite attention : il a épousé la cause serbe pendant le conflit yougoslave, il a aussi entretenu une longue correspondance avec le terroriste américain Theodore Kaczynski.
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À la synagogue du Raincy : « On sait où conduit le nationalisme »
Le rabbin de la synagogue du Raincy, Moché Lewin, à gauche, en 2015. © Photo Loïc Venance / AFP
De nombreuses institutions juives de France ont appelé à voter Emmanuel Macron, dont le Consistoire, qui organise la religion juive. Ce week-end, pour les célébrations de la Pâque juive, les rabbins ont relayé ce message ferme. Reportage dans la synagogue du Raincy, en Seine–Saint-Denis. -
Sur le Covid, la ruse et l’esquive de Marine Le Pen
Marine Le Pen lors d’un déplacement à Trèbes, le 8 janvier 2022. © Photo Lionel Bonaventure / AFP
Pendant la crise sanitaire, la candidate du RN a beaucoup varié, surfant sur les mouvements d’opinion et les vagues épidémiques. Elle a laissé ses adversaires à l’extrême droite s’égarer sur la chloroquine, le masque, contre le passe sanitaire, sans jamais prendre, elle, aucun risque politique.
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Handicap : de belles intentions et de lourdes discriminations
Un adulte handicapé sur son fauteuil roulant à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), en 2020. © Stéphane Ferrer Yulianti / Hans Lucas via AFP
La France accuse un grand retard dans le respect des droits des personnes handicapées. Les candidates et candidats à la présidentielle ne dérogent pas beaucoup à l’approche française du handicap, médicale et paternaliste, qui exclut et discrimine.
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L’hôpital public fait silence pour se faire entendre
Minute de silence au CHU de Rennes, le 1er avril. © Caroline Coq-Chodorge / Mediapart
Chaque vendredi, des hospitaliers se recueillent une minute pour conjurer la « mort programmée de l’hôpital public ». Car aucune promesse politique n’est tenue : les soignants partent, les lits ferment et les patients dorment sur des brancards dans les couloirs des urgences.
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Affaire McKinsey : « En déléguant des missions, l’État s’affaiblit »
Arnaud Bontemps dans l'émission À l'air libre le 20 septembre 2021. © Mediapart
En documentant le recours aux cabinets de conseil, le Sénat a révélé un phénomène méconnu du grand public, mais bien identifié des fonctionnaires. Ce n’est pourtant « que la face émergée d’un phénomène d’externalisation » plus large, alerte Arnaud Bontemps, membre du collectif Nos services publics.
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Le gouvernement fait le jeu d’Orpea en s’interdisant de publier le rapport des inspections
© LOIC VENANCE / AFP
Les sénateurs ont tenté d’éclaircir les raisons de la non-publication du rapport de deux corps d’inspection sur Orpea en auditionnant la ministre de l’autonomie puis le PDG d’Orpea : c’est bien le gouvernement qui fait preuve de frilosité. De cette opacité, Orpea prend le meilleur parti.
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Grand âge : les promesses pleuvent, le courage manque pour les financer
Dans le jardin d’un EHPAD à Haute-Goulaine, près de Nantes, le 30 mars 2021. © Photo Loïc Venance / AFP
Le gouvernement a beaucoup promis et peu fait pour les personnes âgées en perte d’autonomie. La vague démographique du grand âge doit pourtant se déployer jusqu’en 2040. Les candidats et les candidates veulent revaloriser les métiers, embaucher. Mais les idées manquent pour financer cette nouvelle branche de la Sécurité sociale.