Caroline Coq-Chodorge
Ses Derniers articles
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Covid: derrière les 100 000 morts, la procession des endeuillés
Le 29 janvier 2021, à la morgue de l'hôpital Bichat, à Paris, un membre de l'équipe médicale drape le corps d'un défunt, juste avant l'arrivée de proches. © Joel Saget / AFP
Les témoignages de proches de victimes, recueillis par Mediapart, racontent la violence et la solitude des fins de vie, la culpabilité qui rôde partout, le déni collectif de ces morts. Individuel ou collectif, le traumatisme reste enfoui.
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Covid: Jean Castex a présenté des «projections» trafiquées aux parlementaires
Le graphique présenté par le premier ministre. © Document Mediapart
Le 28 janvier, le premier ministre a présenté un diaporama contenant des erreurs et des « projections » qui n’en étaient pas. Le principal graphique est copié-collé d'un document remis la veille par un épidémiologiste à Jean Castex, mais ensuite retouché, et dont le sens a été altéré. Ce scientifique se dit « heurté ». « On en a assez d’être traités en paillassons », réagit le patron des sénateurs socialistes.
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Crise sanitaire: Emmanuel Macron se décide à prendre des décisions
© Nicolas Tucat/AFP
Le chef de l’État a annoncé la fermeture des établissements scolaires pour trois semaines. L’ensemble du territoire est désormais concerné par les mesures de confinement. Macron cherche à rattraper ses erreurs, sans les reconnaître.
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Dans les écoles: «A quoi ça sert de faire des citoyens, si on fait des orphelins?»
Lors d'une manifestation à Toulouse, le 26 janvier. © Frédéric Scheiber / Hans Lucas via AFP
La mobilisation s’amplifie dans les établissements touchés par le Covid. Le personnel enseignant dépose de nombreux droits de retrait pour « danger imminent », jugés injustifiés par l’administration.
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Ecoles: «On est dans le mur et le ministre dans le déni»
L’augmentation du nombre de cas est exponentielle dans les établissements scolaires, qu’il s’agisse d’élèves ou de personnels, parfois victimes de Covid grave. L’Éducation nationale refuse souvent de fermer les établissements. Mais partout, l’inquiétude gagne.
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Face à une épidémie qui galope, un reconfinement déjà obsolète
Un homme atteint du Covid soigné à l'hôpital Avicennes, le 8 février 2021. © BERTRAND GUAY / AFP
En Île-de-France, les malades graves affluent à l’hôpital, à un rythme jamais vu depuis le pic de la première vague, il y a tout juste un an. Dans le reste de la France, l’épidémie progresse presque partout. Les restrictions annoncées jeudi dernier seront sans effet.
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Sur le reconfinement, Macron se fait une raison
Intervention de Jean Castex, le 18 mars. © Martin Bureau/POOL/AFP
Les hôpitaux sont confrontés à une troisième vague de Covid qui, dans plusieurs régions, a déjà dépassé la deuxième. Le conseil scientifique réclamait, depuis fin janvier, un reconfinement préventif. Emmanuel Macron a longtemps résisté. Il s’y résout au pied du mur.
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À Douai, la vaccination «coup de poing» du week-end électrise mais épuise les équipes
Albert et sa fille Liliane à la sortie du centre de vaccination de Douai. © CCC
À Douai, pour la deuxième opération « coup de poing » prévue sur un week-end, les professionnels de santé libéraux, à la manœuvre, n’ont été informés que vendredi des doses livrées par une administration sous très forte pression. Pour que les rendez-vous soient attribués aux plus fragiles, ils ont décidé de reprendre la main sur l’application Doctolib.
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Retard dans la vaccination: le gouvernement tance un peu vite les soignants
Dans un centre de vaccination à Nice, le samedi 6 mars 2021. © Valery HACHE / AFP
Le gouvernement, pour qui les soignants ne sont pas assez vaccinés, menace de passer à la contrainte. C’est oublier tous les soignants qui ont été contaminés. Et c’est sous-estimer leur défiance après un an de crise sanitaire.