Le procès du Mediator pour tromperie aggravée reprend le 21 mai à Nanterre, tandis qu'une instruction se poursuit à Paris. Un contexte qui favorise les manœuvres dilatoires du groupe Servier.
Le procès des prothèses PIP, qui s'achève ce vendredi 17 mai à Marseille, a escamoté certaines des questions les plus importantes posées par la fraude de Jean-Claude Mas, président-fondateur de la société varoise.
Le nouveau virus apparenté à celui du Sras, identifié l'été dernier en Arabie saoudite et au Proche-Orient, a touché un Français en voyage à Dubaï. Deux autres personnes, qui ont été en contact avec ce patient, pourraient également être touchées.
Un mail du 20 novembre 2008 adressé à l’Agence française pour la sécurité sanitaire des produits de santé par un chirurgien de Marseille mentionnait un gel « extrêmement agressif » contenu dans des prothèses mammaires, et demandait à l'agence de le faire analyser. Il est resté sans réponse.
Une inspection de l'Afssaps a fait éclater le scandale PIP en 2010. Mais les autorités sanitaires ne semblent s'être engagées dans cette affaire qu'à reculons, et ont mis très longtemps à réagir aux nombreuses alertes qu'elles ont reçues.
Dès 1994, le patron de la société PIP faisait l'objet de poursuites judiciaires à Toulon. Mais il ne s'est rien passé, malgré un rapport d'enquête alarmant établi en 1996 par la direction des fraudes.
À Pékin, un petit garçon de 4 ans a été testé positif au H7N9 sans présenter de symptômes, ce qui confirme la possibilité qu’il existe des porteurs sains du virus, et que l’épidémie soit nettement plus étendue qu’il n’y paraît aujourd’hui.
Un rapport judiciaire, dont les conclusions viennent d'être divulguées par le parquet du tribunal de grande instance de Paris, confirme que les dangers du Mediator étaient connus en 1998 et que le groupe Servier a cherché à dissimuler la parenté de son produit avec les anorexigènes.
En adoptant une proposition de loi autorisant les recherches sur l'embryon et les cellules souches, les députés ont mis fin à une anomalie qui entravait la biomédecine française depuis deux décennies.
La stratégie thérapeutique la plus prometteuse consiste à traiter au tout début de l'infection par antirétroviraux. Ainsi, des personnes contaminées se retrouvent en état de « rémission fonctionnelle », d'après les recherches récentes.
Le bisphénol A, qui entre dans la composition de plastiques alimentaires, sera totalement interdit en France à partir du 1er janvier 2015. Demandée depuis des années, cette interdiction laisse entière la question du remplacement de ce produit.
L’administration française a imposé aux ophtalmologistes de soigner la DMLA, une maladie des yeux, avec un produit qui coûte 1 000 euros la dose, le Lucentis, alors qu’une molécule très proche, l’Avastin, donne les mêmes résultats pour un prix vingt à quarante fois plus bas. Ou comment creuser le trou de la Sécu, sur fond de lobbying pharmaceutique et de conflits d’intérêts.
Le personnel hospitalier attend des gestes forts du gouvernement pour redresser la situation d’un service public financièrement dans l’impasse. Un an après son ouverture, le Centre hospitalier sud-francilien, en plus de subir les restrictions budgétaires, fait les frais d’un partenariat public-privé particulièrement ruineux. Et absurde.