De plus en plus d'enfermement pour les personnes souffrant de troubles psychiques : c'est une des conclusions du rapporteur de la mission sur la santé mentale, Denys Robiliard, invité aux Assises citoyennes pour une hospitalité en psychiatrie, qui se tenaient ce week-end.
Au tribunal de Nanterre, le procès du Mediator a révélé qu'un essai clinique commandé par Servier n'aurait sans doute pas été réalisé si le laboratoire avait communiqué à ses investigateurs les informations dont il disposait sur le métabolisme de son produit.
Après une semaine de débats, le procès du Mediator continue à Nanterre, malgré un bras de fer procédural des avocats de la défense de Servier. La coexistence de deux procédures, l'une à Nanterre, l'autre à Paris, crée de fait une situation complexe.
Le procès du Mediator pour tromperie aggravée reprend le 21 mai à Nanterre, tandis qu'une instruction se poursuit à Paris. Un contexte qui favorise les manœuvres dilatoires du groupe Servier.
Le procès des prothèses PIP, qui s'achève ce vendredi 17 mai à Marseille, a escamoté certaines des questions les plus importantes posées par la fraude de Jean-Claude Mas, président-fondateur de la société varoise.
Le nouveau virus apparenté à celui du Sras, identifié l'été dernier en Arabie saoudite et au Proche-Orient, a touché un Français en voyage à Dubaï. Deux autres personnes, qui ont été en contact avec ce patient, pourraient également être touchées.
Un mail du 20 novembre 2008 adressé à l’Agence française pour la sécurité sanitaire des produits de santé par un chirurgien de Marseille mentionnait un gel « extrêmement agressif » contenu dans des prothèses mammaires, et demandait à l'agence de le faire analyser. Il est resté sans réponse.
Une inspection de l'Afssaps a fait éclater le scandale PIP en 2010. Mais les autorités sanitaires ne semblent s'être engagées dans cette affaire qu'à reculons, et ont mis très longtemps à réagir aux nombreuses alertes qu'elles ont reçues.
Dès 1994, le patron de la société PIP faisait l'objet de poursuites judiciaires à Toulon. Mais il ne s'est rien passé, malgré un rapport d'enquête alarmant établi en 1996 par la direction des fraudes.
À Pékin, un petit garçon de 4 ans a été testé positif au H7N9 sans présenter de symptômes, ce qui confirme la possibilité qu’il existe des porteurs sains du virus, et que l’épidémie soit nettement plus étendue qu’il n’y paraît aujourd’hui.
Un rapport judiciaire, dont les conclusions viennent d'être divulguées par le parquet du tribunal de grande instance de Paris, confirme que les dangers du Mediator étaient connus en 1998 et que le groupe Servier a cherché à dissimuler la parenté de son produit avec les anorexigènes.
En adoptant une proposition de loi autorisant les recherches sur l'embryon et les cellules souches, les députés ont mis fin à une anomalie qui entravait la biomédecine française depuis deux décennies.