Santé Enquête

Prothèses PIP: un procès en trompe l'œil

Le procès des prothèses PIP, qui s'achève ce vendredi 17 mai à Marseille, a escamoté certaines des questions les plus importantes posées par la fraude de Jean-Claude Mas, président-fondateur de la société varoise.

Michel de Pracontal

Plus de 7 500 parties civiles, un budget de 800 000 euros, un espace spécialement aménagé au parc Chanot, site du palais des congrès de Marseille : le procès des prothèses PIP, qui s’achève le 17 mai, s’annonçait comme un événement judiciaire exceptionnel. Après un mois de débats, force est de constater que la montagne a accouché d’une souris. Ce procès pour tromperie aggravée et escroquerie a confirmé ce qu’avaient déjà avoué Jean-Claude Mas, président-fondateur de Poly Implants Prothèses, et certains de ses employés : la société a fabriqué, dès les années 1990 et dans la plus totale illégalité, des prothèses mammaires garnies d’un gel au silicone impropre à l’usage médical.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter