C’est la première étape du long trajet du projet de loi ouvrant un droit à une aide à mourir : la commission spéciale de l’Assemblée nationale l’a adopté, après l’avoir amendé. Le principal changement touche aux conditions d’accès.
Emmanuel Macron a annoncé vouloir lever le « tabou » de la ménopause, soigner les femmes de leurs « déséquilibres ». Dans un essai, la féministe Élise Thiébaut trace un chemin contraire : elle évoque un vécu apaisé, qui bouleverse alors qu’il libère.
La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté alerte sur l’état « d’extrême gravité » de la psychiatrie. Dans les établissements visités, les contrôleurs ont constaté de très nombreuses atteintes aux droits et à la dignité des patients.
Le géant pharmaceutique a ravi l’Élysée en annonçant un investissement de 1,1 milliard d’euros au sommet Choose France. Derrière la communication, une stratégie d’influence rodée et près de 20 millions de doses de vaccins contre le Covid-19 jetées à la poubelle.
Dans la Sarthe, des usagers de la psychiatrie qui ont vécu des privations de liberté sont convaincus que leurs épisodes de crise pouvaient être pris en charge sans violence. L’une de ces approches est l’« open dialogue », balbutiante en France, mais expérimentée à Marseille.
L’effondrement du nombre de psychiatres conduit à des pratiques de privation de liberté en toute illégalité. Des patientes sarthoises racontent leur traumatisme. Les soignants alertent sur les risques de passage à l’acte chez les patients, d’abord contre eux-mêmes.
Le film « État limite », qui sort en salle le 1er mai, suit un psychiatre dans les méandres de l’hôpital public, où l’humanité s’étiole. Isolé, en manque de moyens, il s’épuise parce qu’il refuse de transiger sur son éthique du soin. Réalisateur et psychiatre racontent.
Ces établissements privés associatifs, auxquels les pouvoirs publics délèguent de plus en plus de tâches de santé publique, tanguent. La faute à un sous-financement chronique et à la concurrence des centres privés lucratifs.
Quatre ans après la première vague, le virus reste mortel. Et menace toujours les personnes âgées, en surpoids ou immunodéprimées. Mal protégées par le vaccin, ces dernières se sentent abandonnées par le reste de la population, qui a renoncé à tout geste barrière.
Le 31 mars, les franchises médicales augmentent. Toujours dans le but de faire des économies, Bruno Le Maire a également annoncé une réforme des affections de longue durée. Celle-ci va peser sur les plus malades, les personnes handicapées et les plus modestes.
Depuis 2009, un gynécologue à Arras et un psychiatre au Mans sont mis en cause pour « viols » par de nombreuses femmes. Malgré leur mise en examen, la justice traîne et l’Ordre rechigne à prononcer des radiations définitives.
L’ancien ministre de la santé, jusqu’ici neurologue, se reconvertit dans la médecine esthétique au sein de la très chic Clinique des Champs-Élysées. Ce groupe lucratif pratique des augmentations mammaires et de fessiers, à grand renfort de promotion via des influenceurs.
Face au manque de traitements, des professionnels vendent des cachets à l’unité. Cette méthode permet aussi, selon eux, d’éviter le gaspillage ou l’accoutumance. Reportage en terre corrézienne rebelle.
Avec des mois de retard, Emmanuel Macron annonce un projet de loi sur une aide à mourir, tout en laissant le Parlement trancher sur certains points. De leurs côtés, partisans et opposants du suicide assisté tentent de gagner la bataille de l’opinion.
Le gouvernement demande à Santé publique France de revenir sur sa décision d’arrêter la surveillance des cancers de l’amiante. Mais les associations s’inquiètent : avec quelles garanties de moyens financiers ?
Marsactu s’est intéressé à la pratique médicale du docteur Michel Assor, qui se présente comme un pionnier dans la résorption de l’arthrose. Mais derrière des méthodes que l’orthopédiste dit miraculeuses se cachent de nombreux patients marqués à vie par leur passage entre ses mains.