Santé Analyse

L’écoute plutôt que la violence, l’autre manière d’affronter la crise psychique

Dans la Sarthe, des usagers de la psychiatrie qui ont vécu des privations de liberté sont convaincus que leurs épisodes de crise pouvaient être pris en charge sans violence. L’une de ces approches est l’« open dialogue », balbutiante en France, mais expérimentée à Marseille. 

Caroline Coq-Chodorge

Le Mans (Sarthe), Marseille (Bouches-du-Rhône).– Arnold a de très nombreux engagements dans la société : il est bénévole auprès de migrant·es, aux Restos du cœur, et en tant que pair-aidant auprès d’autres « bénéficiaires de soins psychiatriques », il insiste sur ce terme. Il a aujourd’hui une bonne compréhension de sa pathologie, contrôle ses symptômes à l’aide de médicaments et parle désormais sans difficultés de son handicap psychique aux personnes « a priori normales ». Il ne souhaite pas pour autant donner son nom de famille, pour ne pas « surcharger la barque », car « la stigmatisation des malades psychiques, cela peut arriver »...

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