France

«Ultra-gauche»: l'arsenal antiterroriste est désormais utilisé contre une avocate

Une avocate et son ami ont été interpellés pour avoir tenté d'incendier deux voitures à Paris, dans la nuit de mardi à mercredi. Une affaire presque banale... Mais, quand la police a découvert leur sympathie pour l'«ultra-gauche», leur garde à vue a basculé vers la justice antiterroriste. Un cas de figure qui devient courant, depuis le groupe dit «de Tarnac». Actualisation du vendredi midi: les deux intéressés viennent d'être remis en liberté et ne seront pas poursuivis (précisions en fin d'article).

EINCIYAN

Une jeune avocate et son ami ont été interpellés dans la nuit de mardi à mercredi 14 janvier, pour avoir tenté de mettre le feu à deux véhicules dans une rue de Paris. L'affaire semblait de faible ampleur, malgré la profession légalement «protégée» de la jeune femme. Mais, pendant la garde à vue, les enquêteurs ont découvert que les deux intéressés étaient «surveillés pour leurs liens avec l'ultra-gauche», selon une source policière, et qu'il s'agirait de «deux militants de la cause autonome». Ces deux assertions méritent évidemment d'être établies par l'enquête, tout comme le lien entre les faits reprochés et un projet «terroriste» reste sujet à caution. Jeudi en milieu d'après-midi, les deux intéressés s'étaient refusés à toute déclaration.

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